-
Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne : Signature de plusieurs accords de coopération
-
La durabilité hydrique passe par la mise en place de solutions fondées sur la nature
-
Rabat abrite la Conférence finale de l’Initiative du Forum Mondial de Lutte contre le Terrorisme sur l’éducation pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent
-
Les violences psychologiques en tête des violences faites aux femmes
L’étude base sa recommandation sur le fait que la majeure partie de l’audience marocaine va vers les chaînes étrangères. En effet, elle relève qu’en février dernier, 2M a canalisé 24,4% de parts d’audience, les chaînes de la SNRT un peu plus de 13% et Médi1 TV 7,8%, alors que 60% de l’audience marocaine est allée vers des chaînes étrangères.
Ladite étude a aussi constaté que «le secteur de la communication télévisuelle et radiophonique est doté d’une législation qui a favorisé sa libéralisation et qui incite au pluralisme et à la multiplicité de l’offre et donc à la concurrence», mais les faits sont autres. Selon le rapporteur général du Conseil, Khalid Bouyachi, qui s’exprimait hier sur les ondes d’Atlantic radio, «les expériences privées de chaînes telles que 2M et Medi1 TV (ex-Médi 1 Sat) se sont avérées être des échecs. Ce qui a conduit l’Etat à intervenir pour renflouer les caisses de ces deux chaînes». Ce qui induit à un retour de l’Etat dans le secteur. Selon la même source, «finalement ces deux chaînes sont devenues, de nouveau, des chaînes publiques». En matière de TV, on est revenu à la case de départ, c’est-à-dire à un monopole de l’Etat. Cela étant, l’étude a relevé l’existence de plusieurs obstacles qui entravent l’accès au marché et plus précisément à celui de la télévision, décourageant les intentions d’investissement et bloquant de ce fait le développement de la concurrence du secteur.
Le Conseil a réfuté, par ailleurs, les raisons avancées à l’époque, qui avaient trait notamment à la dégradation de la situation du marché publicitaire, en indiquant qu’il s’agit d’un faux argument.
Grosso modo, le conseil a mis l’accent sur la nécessité voire l’obligation de libéraliser le secteur télévisuel pour réorienter une plus grande partie de l’audience vers les chaînes nationales. Suivant ainsi le même chemin que la radio qui ne cesse de se développer depuis 2006, l’année d’ouverture du marché radiophonique au secteur privé. «On a assisté à l’ouverture et au développement du secteur grâce à l’initiative privée», a conclu Bouyachi à ladite radio.










