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L'Equateur, déterminé à renforcer ses relations avec le Maroc
Organisé par l'Institut des études sahariennes Al Andalous, en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques et politiques de Fès et l’Observatoire mexicain du Sahara marocain, et avec le soutien du ministère chargé des relations avec le Parlement et de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, cet événement réunit chercheurs, universitaires et experts venus d’Afrique, d’Amérique latine, d’Espagne et du Maroc.
Cette rencontre se tient dans un contexte marqué par la redéfinition des équilibres géopolitiques et la nécessité d’un nouveau récit partagé. Pour les participants, la coopération Sud-Sud ne peut plus se limiter à un discours de principe, elle doit se traduire en projets structurants, concrets et durables, à l’image de l’Initiative lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à faciliter l'accès des pays du Sahel à l'océan Atlantique.
Dans son intervention, Mohammed Senoussi, président du Conseil marocain des affaires étrangères, a souligné que "l’Initiative Royale Atlantique a le potentiel de créer une nouvelle dynamique, faisant du Maroc un acteur central du grand Sud".
"Cette Initiative constitue un levier stratégique pour l’ensemble du continent africain, qui aspire à se libérer des contraintes héritées du passé", a-t-il affirmé.
Pour sa part, le président de l'Institut des études sahariennes Al Andalous, Bachir Edkhil, a indiqué que ce forum "met en lumière la portée stratégique de l’Initiative Royale Atlantique, qui jette les bases d’un partenariat Sud-Sud innovant, basé sur l’intérêt commun, la complémentarité et le développement mutuel".
Porté par la Vision Royale, ce forum ambitionne d’établir une plateforme intellectuelle et scientifique fédératrice, à travers le dialogue intercontinental, la diplomatie académique et la valorisation du patrimoine culturel du Sahara marocain, a-t-il dit.
Les échanges ont porté sur plusieurs axes majeurs, dont la dynamique de développement dans les provinces du Sud, et les opportunités offertes par les infrastructures de taille telles que le port de Dakhla ou le gazoduc Nigeria-Maroc, ainsi que les perspectives de coopération universitaire et culturelle entre les deux rives de l’Atlantique.
Pour l'universitaire espagnol, Rafael Esparza Machin, "l’Initiative Royale pour l'Atlantique est essentielle pour consolider l’ouverture du Maroc sur son environnement régional et continental, notamment dans un monde de plus en plus multipolaire".
Dans ce sens, il a mis en avant le rôle du Royaume dans la création de synergies entre les pays africains, à travers des projets d’intégration structurants d'envergure.
Pour sa part, Jawad Snoussi, professeur à l’Université nationale du Mexique, a exprimé son souhait de "nouer des liens concrets entre les universités mexicaines, marocaines et africaines, en matière de recherche scientifique, de coopération culturelle et de formation".
Dans le même esprit, Reyna Carretero Rangel, présidente de l’Observatoire mexicain du Sahara marocain, a qualifié ce forum de "point d’aboutissement d’un travail scientifique entamé depuis huit ans, basé sur la confiance, les échanges et la co-construction d’une réflexion commune entre les deux rives".
L’événement a également été marqué par la présentation de six ouvrages académiques portant sur la coopération Sud-Sud, rédigés par des chercheurs issus des régions participantes.
Les participants ont insisté sur la nécessité d'établir une Feuille de route partagée, fondée sur la solidarité intercontinentale et les principes humanistes, afin de faire de l’espace atlantique un levier de convergence.