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La reconnaissance américaine permet aussi d’«aller progressivement, vers une solution à ce différend qui n’a que trop duré», a-t-il ajouté. Il a à cet égard qualifié de "très important" l'engagement américain qui constitue une "bonne chose pour le Maroc évidemment, mais aussi pour tous les partenaires du Maroc dont la France fait partie".
En ce sens, François De Rugy a estimé que la France et l’Union européenne "pourraient étudier le fait de s’engager dans le même sens", appelant à ne pas "mésestimer les résistances qui peuvent exister y compris au sein de l’UE mais aussi chez les voisins du Maroc". A ses yeux, ces résistances "ne doivent pas empêcher d’avancer dans le sens d’une normalisation durable de la situation du Sahara". Un engagement plus important de la France, estime-t-il, permettra de "conforter le Maroc comme un pays leader au Maghreb et en Afrique dans le domaine de la modernisation économique et de stabilité politique et d’engagement sur des enjeux très forts comme le climat". "Je crois que ça serait une bonne chose d’aller dans ce sens", a relevé le député français, ajoutant qu’en matière de sécurité et de stabilité régionales, une évolution dans le positionnement de la France, fortement engagée dans le combat contre les groupes djihadistes dans le Sahel, et de ses partenaires, "aiderait à conforter la contribution du Maroc à la stabilisation de la région".
"J’ai pu mesurer durant mes différentes fonctions le rôle positif que le Maroc jouait dans le domaine de la formation et de l’accompagnement des forces de sécurité, de défense, d’un certain nombre de pays pour qui la structuration des forces de sécurité et de défense est un enjeu très concret notamment dans les pays proches du Sahel et qui sont aujourd’hui soumis à des menaces de déstabilisation de la part de groupes djihadistes", affirme François De Rugy. Par ailleurs, le député français a salué l’importance du rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, qui constitue une "bonne chose" pour le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen. La France et le Maroc ont évidemment intérêt à ce que la situation s’améliore et se stabilise dans cet espace où nous avons des enjeux communs", a remarqué l’ancien ministre.