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Dans ses prévisions pour 2013, le HCP avait indiqué, dans l’hypothèse d’une campagne agricole supérieure à la moyenne et du maintien du dynamisme des activités non agricoles, que la croissance devrait se situer à 4,5% au premier trimestre de l’année en cours. La réalité fut autre : les activités non agricoles n’ont pas maintenu leur dynamisme et c’est Dame nature qui est venue à la rescousse de l’activité économique nationale. Néanmoins, et contrairement à l’optimisme du HCP qui avait prédit une croissance du Produit intérieur brut (PIB), corrigé de variations saisonnières, de 4,5 %, celle-ci n’a été que de 3,8% durant le premier trimestre 2013.
Cette performance est due essentiellement à l’accroissement de 17,7% de la valeur ajoutée agricole en volume au lieu d’une baisse de 8,3% le même trimestre de l’année précédente.
Les activités non agricoles ont été, en revanche, en net ralentissement, avec une croissance de 1,9% au lieu de 4,5%, ajoute la note d’information relative à la situation économique au premier trimestre. Leur croissance a été affectée par le recul de la valeur ajoutée du secteur secondaire et la croissance modeste de celle du secteur tertiaire, explique le HCP. Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 2% au lieu d’une hausse de 2,6% durant la même période de l’année précédente, loin de ce qui a été prévu auparavant (une croissance de 2,6%).
La valeur ajoutée du secteur tertiaire a, de son côté, affiché une croissance de 3,6%. Et toutes les composantes du secteur ont pu dégager, malgré un certain ralentissement, des croissances positives de leurs valeurs ajoutées (postes et télécommunications (14,7%), hôtels et restaurants (3,7%), services rendus aux ménages et aux entreprises (2,8%), commerce (2,3%)). Avec une hausse du PIB nominal de 6,1%, le niveau général des prix (prix implicite du PIB) a augmenté de 2,3% en glissement annuel pendant le premier trimestre 2013, note le HCP qui avait été, pourtant, plus optimiste que le FMI. Lequel avait prévu un taux d’inflation qui tournerait autour de 2% en moyenne en 2013.
Au niveau des emplois du PIB, la consommation finale nationale demeure, malgré son ralentissement, le principal contributeur à la croissance économique durant le premier trimestre 2013. Ainsi, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 3%, contribuant pour 1,8 point à la croissance. En revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a connu une baisse de 2% au lieu d’une augmentation de 2,6% une année auparavant. Au niveau du financement de l’économie, l’arrêté des comptes nationaux du premier trimestre montre que l’épargne nationale a atteint 26,9% du PIB au lieu de 25,7%. L’investissement brut étant en régression par rapport au PIB, passant de 35,3% durant le premier trimestre 2012 à 33,4%, les besoins de financement se sont allégés en conséquence, pour se situer à 6,5% du PIB au lieu de 9,6% durant le même trimestre de l’année précédente. Malgré la consolidation de la croissance en ce début d’année, les données précitées ne relèvent donc pas tellement de la solidité de l’économie nationale, mais démontrent la dépendance de plus en plus accrue de la croissance du secteur primaire.