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Si le feuilleton Mediaset, du nom de son groupe de presse épinglé par le fisc (7 millions d’euros d’impôts impayés et caisse occulte à l’étranger), s’achève sur cette note morose, il signifierait aussi le début de la fin politique pour le Cavaliere. Ce dernier, d’ailleurs, est loin d’en avoir fini avec ses démêlés judiciaires puisque déjà pointe à l’horizon la suite d’une autre saga, celle guère probante, scandaleuse et peu glorieuse de l’affaire du Rubygate.
En effet, en juin dernier, le tribunal de Milan l’avait condamné à 7 ans de prison dans un procès, où il était accusé d’abus de pouvoir et prostitution de mineure. Cette peine avait été assortie de l’interdiction à vie d’exercer un mandat public. Cette condamnation ne sera cependant pas effective, tant qu’il n’a pas exercé toutes les voies de recours possibles (appel, cassation, etc.).
Si cette condamnation se confirmait dans l’affaire Mediaset, elle serait plus qu’embarrassante sur le plan personnel d’un Silvio Berlusconi qui se la jouait trop belle jusqu’à présent. Elle augurerait même sur la scène politique italienne d’une éventuelle grosse, grosse crise car elle menace d’éclatement la fragile coalition gauche-droite au pouvoir.
Cette décision devrait donner à réfléchir au principal parti de gauche le Parti Démocrate qui ne pourrait plus gouverner avec un le parti d’une personne condamnée à la prison et qui de surcroît est inéligible ce qui provoquerait de nouvelles élections.