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L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
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La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
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Nous réaffirmons que la bande de Gaza fait partie intégrante des territoires palestiniens et de l'Etat palestinien unifié
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Au CPS de l'UA, le Maroc réitère l’impératif de l’approche Nexus paix, sécurité et développement pour la prévention des conflits en Afrique
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Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
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Si la première grande décision prise par la nouvelle direction de l'Agence avait provoqué l'ire des journalistes, la seconde ne manquera pas de provoquer le mécontentement de Monsieur Tout-le-monde. Ceci d'autant plus que toutes les agences de presse maghrébines, y compris l'indicible et défunte Jamahirya Arab news agency, la fameuse JANA que personne ne prenait au sérieux, diffusent sur la Toile, un service universel dont la gratuité est justifiée par le nécessaire maintien d'un canal à travers lequel leurs diasporas peuvent s'informer sur leurs pays. La quasi-totalité des agences de plus ou moins grande envergure font de même. Tel est le cas, par exemple, de l'agence de presse chinoise Chine Nouvelle, de l'agence de presse russe RiaNovosti, de l'agence de presse congolaise ACP, de l'agence de presse sénégalaise APS, de l'agence de presse gabonaise AGP, de l'agence djiboutienne d'information ADI, de l'agence jordanienne de presse Petra, de l'agence de presse koweitienne Kuna, et le reste à l'encan. Même des « majors » internationales comme l'Associated press et Reuters continuent à souscrire à cette tradition aussi vieille que l'Internet lui-même.
Pourquoi la MAP a-t-elle donc voulu se départir de celle-ci ? Est-ce par volonté délibérée d'empêcher la partie de son lectorat constituée de jeunes, de MRE et d'amoureux fous des nouvelles technologies d'accéder à des informations concernant la vie publique nationale ? Est-ce pour tester l'idée mais mort-née de son nouveau patron de vendre ses « billets bleus » et autres éditoriaux au temps jadis où il officiait à la tête d'ALM ? Est-ce pour engranger de nouvelles recettes dont la MAP aurait un besoin urgent ? Et, surtout, est-ce que le moment a été bien choisi pour la mettre en application ? Autant de questions qui en sous-tendent une autre dont l'importance n'échappe à personne : la mise à mort du système de gratuité a-t-elle été prise suite à un coup de tête ou à d'éventuelles études d'impact et de faisabilité qui tiennent compte du fait que les sites de certains journaux diffusent gratuitement des dépêches MAP ?