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“La France par rapport aux relations qu’elle a, à la fois avec le Maroc, des relations d’amitié et diplomatiques solides, mais également avec l’Algérie, avec d’autres pays, y compris dans le Sud de l’Afrique, peut jouer un rôle d’apaisement pour que chacun s’en sorte et que tout le monde bénéficie d’une stabilité politique à tous les niveaux”, a-t-il indiqué. Selon le président de l’Union des maires de l’Essonne, le vrai sujet, aujourd’hui, c’est de pouvoir bénéficier d’un pôle de stabilité politique sur cette partie de l’Afrique. “Et je pense que le Maroc est, au jour d’aujourd’hui, la seule puissance stable qui permet de le faire”. L’autre raison logique qui plaide pour la reconnaissance de la marocanité du Sahara est le fait que “le Maroc, grâce à la vision stratégique du Roi Mohammed VI, s’affirme, depuis quelques années, comme l’un des principaux moteurs économiques de l’Afrique”. Et aujourd’hui, “on voit bien et pour des tas de raisons qu’on a besoin d’avoir en Afrique des pôles économiques et politiques qui permettent de booster le continent”, a poursuivi Francisque Vigouroux.
Revenant sur la décision de l’administration américaine de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur le Sahara, le président de l’Union des maires de l’Essonne a affirmé qu’elle “va dans le bon sens”. Cette reconnaissance “n’est pas une surprise, dans la mesure où c’est la conséquence d’une forme de cohérence”. Et aujourd’hui, “de nombreux élus y compris européens et français, vont également dans ce sens”, a-t-il ajouté. Mais si les Américains, qui sont d’ailleurs comme le monde anglo-saxon en général, très pragmatiques, ont décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara, “ils le font pour des raisons politiques certainement, mais aussi économiques”, estime l’élu français. “Les observateurs qui suivent de très près, comme moi, l’évolution du Maroc, constatent aussi que les investissements économiques en particulier dans les provinces du Sud vont bénéficier aux Américains parce que justement, ils ont fait un choix politique (reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara), que vient d’ailleurs de confirmer l’administration Biden”, a souligné Francisque Vigouroux. Selon lui, “si la France veut continuer à jouer son rôle et à avoir un rôle économique important au Maroc, il faut qu’elle puisse aussi donner des signes extrêmement clairs et tangibles vis-à-vis du Royaume du Maroc”.
Evoquant les perspectives post-Covid de la coopération décentralisée entre la France et le Maroc, le président de l’Union des maires de l’Essonne, une structure qui regroupe 194 communes et 10 intercommunalités, a affirmé que de tout temps la coopération entre les deux pays y compris au travers des territoires a été “amicale et solide”, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, l’existence d’une communauté marocaine très présente en France, notamment dans le Sud de la région Îlede-France, en Essonne et ailleurs. Deuxièmement, “les structures de gouvernance territoriale entre la France et le Maroc sont très proches. L’organisation territoriale de la France avec les communes, les départements, les régions… et les structures qui font fonctionner le Maroc sur le plan territorial sont quasiment identiques”. “Cela nous permet de trouver des points de convergence, d’échanger sur les bonnes pratiques, sur nos succès et aussi sur nos échecs…”, a-t-il expliqué, formant le vœu que les deux pays puissent approfondir encore davantage la coopération entre leurs territoires. “Certes, la pandémie a eu un effet ralentisseur sur le plan pratique puisqu’on peut moins se déplacer, moins se réunir, mais c’est l’occasion aussi de concevoir de nouveaux programmes de coopération, notamment dans le domaine du numérique, des énergies renouvelables….”. “Sur ces sujets très porteurs, nous avons besoin les uns des autres”, a affirmé le président de l’Union des maires de l’Essonne.