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Initiée en partenariat avec le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats (CIRPES), cette rencontre scientifique s’inscrit dans la continuité de la Conférence ministérielle africaine sur le DDR des enfants soldats, tenue jeudi dernier sous le thème "Construire des voies durables pour les enfants touchés par les conflits armés".
Cet événement, marqué par la participation de plusieurs personnalités internationales membres du CIRPES, a permis de présenter une analyse approfondie des conclusions de la Déclaration de Rabat, ainsi qu’une réflexion sur l’élaboration d’une vision africaine commune en matière de prévention et de réintégration des enfants soldats.
Ce séminaire vise également à renforcer le dialogue scientifique multidisciplinaire autour des questions liées à l’enfance, au droit humanitaire, à la sécurité humaine et aux politiques de protection, ainsi qu'à consolider la coopération entre l’université Ibn Tofail et le CIRPES dans les domaines du droit international humanitaire, des droits de l’Homme et des études humanitaires.
La rencontre a également mis en relief la Vision Royale en matière de protection de l’enfance, soulignant le rôle pionnier du Maroc dans la promotion de la paix et la prévention des conflits, tout en rappelant l’importance de la coopération Sud–Sud et de l’engagement du Royaume dans l’édification d’une approche africaine intégrée pour mettre fin au recrutement des enfants.
Dans une déclaration à la MAP, le doyen par intérim de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Ibn Tofail, Ahmed Ajaoun, a mis en avant l’importance d’une thématique d’une extrême sensibilité et d’une grande actualité, portant sur la lutte contre le recrutement des enfants dans les zones de conflit et la garantie de leur droit à la protection, à une vie digne et à une éducation saine.
Il a souligné que l’organisation de ce séminaire reflète l’ouverture de la faculté sur les initiatives internationales visant à promouvoir la sécurité humaine, à consolider la paix et à ancrer la culture des droits de l’Homme.
Il traduit, selon M. Ajaoun, une disponibilité constante à s’engager dans toute initiative scientifique ou institutionnelle en lien avec les questions de l’enfance, du développement et de la justice sociale.
Pour sa part, le président du CIRPES, Abdelkader Filali, a relevé que la Déclaration de Rabat constitue désormais un repère fondamental, tant sur le plan juridique que sur celui des engagements et orientations, et qu’elle servira de base essentielle aux actions futures du Centre.
Le CIRPES, a-t-il poursuivi, fera de cette Déclaration une référence centrale pour conduire des visites et recherches de terrain visant à promouvoir une réintégration durable des enfants.
Les experts, responsables politiques et diplomates africains réunis lors de la Conférence ministérielle africaine sur le DDR des enfants soldats ont, a-t-il rappelé, unanimement souligné l’urgence d’accélérer la réintégration des enfants touchés par les conflits au sein des sociétés africaines.
De son côté, le directeur du bureau Afrique du CIRPES, Willy Didié Foga Konefon, a mis en avant l’importance de la Déclaration de Rabat qui démontre la prise de conscience africaine de la nécessité de mettre un terme à la problématique des enfants soldats à partir d’une perspective africaine.
M. Foga Konefon, également professeur à l’université de Yaoundé au Cameroun, a insisté sur le rôle central du CIRPES et des universités en tant qu'acteurs indispensables dans la lutte contre le recrutement des enfants armés.
Lors de cette rencontre, un accord de partenariat a été signé entre la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Ibn Tofail et le CIRPES afin de renforcer la collaboration académique autour des droits humains et de la protection des enfants.
L’accord a pour objectif de promouvoir la recherche sur les droits de l’enfant, d'échanger expertises et études entre les deux institutions, et de soutenir la formation des étudiants dans les domaines liés aux droits de l’enfant.










