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La vulnérabilité face à une crise est le produit de facteurs “structurels” ou “induits”, juge le rapport, qui suggère que l'aptitude d'un pays à y faire face dépend, en grande partie, de sa “capacité d'adaptation”, c'est-à-dire de son accès aux ressources et de leur contrôle, en période de turbulence. En l'absence d'une forte capacité d'adaptation, les fragilités structurelles d'un pays peuvent produire des vulnérabilités induites, qui rendent l'économie sensible aux répercussions d'une crise éventuelle.
Le Printemps arabe survenu en 2011 a contraint les gouvernements d'Afrique du Nord à se montrer plus attentifs aux besoins des plus démunis et des chômeurs. Mais, mal ciblées, les politiques publiques ont continué de bénéficier essentiellement aux plus nantis, accentuant ainsi les inégalités et les vulnérabilités induites.
Pour renforcer la capacité d'adaptation, le document souligne la nécessité, pour les pays, de continuer à faire preuve de retenue en matière monétaire et budgétaire ; de réviser les politiques et programmes sociaux afin de résolument cibler et protéger les ménages démunis et vulnérables ; de réformer les systèmes éducatifs et d'aider les institutions étatiques à restaurer la confiance et l'inclusion.
Pour réduire la vulnérabilité systémique, le rapport préconise de diversifier les partenaires commerciaux et financiers, d'investir dans l'agriculture et les sources d'énergie alternatives, et de favoriser le développement des PME locales.










