-
L’exceptionnel ne doit en aucun cas faire fi du légal
-
Des ONG dont l’OMDH appellent à une enquête internationale indépendante
-
Service militaire : Lancement lundi prochain de l'opération de sélection et d’incorporation des appelés au sein du 40e contingent
-
Nasser Bourita : La Vision Royale consacre la mer comme vecteur essentiel de prospérité nationale, de lien continental et de défense de la souveraineté

Les dossiers ouverts (94) concernent en premier lieu les autorités locales et provinciales (24 dossiers, soit 26 % des plaintes), la police (16 dossiers), la santé (10), la gendarmerie Royale (9), le transport (7), les collectivités rurales et urbaines (6), la justice (4)… Quant à la nature des plaintes, le rapport de Transparency Maroc révèle que plus de 70 % ont trait au pot-de-vin, 14 % sont en rapport avec le trafic d’influence ou pour abus de pouvoir, 6% pour absence de transparence et 3 % des plaintes concernent le détournement des deniers publics. Et même si le CAJAC a adressé depuis le début de cette année 50 lettres aux autorités compétentes, il n’a reçu que 10 réponses. A rappeler que le CAJAC a été créé en 2009 et qu’il est financé par l’Union européenne pour une durée de trois ans, à commencer de 2011. Le Centre a constitué deux bureaux régionaux soutenus financièrement par l’ambassade des Pays-Bas au Maroc. Le premier à Fès en 2011 et le second à Nador en 2012.
Il a pour mission de fournir aux plaignants le conseil sur les options légales et administratives appropriées, en identifiant le problème juridique soulevé par la plainte, en analysant ses forces et ses faiblesses et en précisant les éléments additionnels qui peuvent étayer le dossier, aider les plaignants à rédiger des lettres de réclamation à l'intention des organismes concernés, et soumettre et suivre dans certains cas les plaintes auprès des autorités compétentes si le CAJAC dispose d’arguments prouvant l’existence ou au moins une présomption de corruption ou un manque de transparence.