En ces temps où les pays européens se ferment de plus en plus à toutes les formes d’émigration et n’en parlent plus que comme une maladie honteuse, l’Institut Nimar qui a pignon sur rue à Rabat mais dont le ministère néerlandais de l’Enseignement, de la Culture et des Sciences assure le financement, a choisi, lui, de remonter le temps pour nous dresser le bilan de « quarante ans d’émigration marocaine en Hollande ».
La date du colloque qu’il organise sous pareil thème, à Rabat, a été choisie au regard du fait que l’accord qui a permis aux Marocains d’aller chercher leur croûte dans le Pays des Tulipes a été paraphé le 14 mai 1969.
Des conférenciers marocains et hollandais traiteront, entre autres, de la situation actuelle et essaieront, comme faire se peut, de se projeter dans l’avenir.
De fait, cet avenir ne semble pas radieux. Il est, en effet, de notoriété publique que les Pays-Bas ne cessent de multiplier les mesures de rejet des immigrations et qu’ils sont actuellement taraudés par un débat à la fois difficile et douloureux. En parler de ce côté-ci de la Méditerranée est certes important, mais cela n’aura jamais le même impact que si la catharsis avait été faite en VO à Amsterdam, Rotterdam ou La Haye. Y aura-t-il donc une deuxième manche ?
La date du colloque qu’il organise sous pareil thème, à Rabat, a été choisie au regard du fait que l’accord qui a permis aux Marocains d’aller chercher leur croûte dans le Pays des Tulipes a été paraphé le 14 mai 1969.
Des conférenciers marocains et hollandais traiteront, entre autres, de la situation actuelle et essaieront, comme faire se peut, de se projeter dans l’avenir.
De fait, cet avenir ne semble pas radieux. Il est, en effet, de notoriété publique que les Pays-Bas ne cessent de multiplier les mesures de rejet des immigrations et qu’ils sont actuellement taraudés par un débat à la fois difficile et douloureux. En parler de ce côté-ci de la Méditerranée est certes important, mais cela n’aura jamais le même impact que si la catharsis avait été faite en VO à Amsterdam, Rotterdam ou La Haye. Y aura-t-il donc une deuxième manche ?
