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Organisée sous le thème "Participation des jeunes et des femmes : Levier d’un Maroc de la justice territoriale et sociale", en partenariat avec l’Organisation Marocaine des Femmes Vertes et l’ONG néerlandaise "International Foundation GroenLinks", cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à permettre aux jeunes et aux femmes de jouer un rôle actif dans la vie publique et à renforcer leur contribution à la défense des causes environnementales, territoriales et sociales, en tant qu’acteurs clés du développement durable.
Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Farès, président de la Fondation Verte pour la Citoyenneté Intelligente, a indiqué que cette formation réunit quelque 70 participants, majoritairement jeunes et femmes, soulignant l’importance de cette frange de la population, qui constitue une force vive du Maroc, dotée d’une énergie et d’une dynamique capables de contribuer efficacement à la gestion des affaires publiques.
M. Farès a rappelé que la question de la justice territoriale et sociale revêt une importance particulière dans les discours royaux, qui ont insisté sur la nécessité de lutter contre les disparités et d’œuvrer à leur réduction.
Cette session, organisée sur deux jours, comprend des ateliers pratiques visant à vulgariser les concepts écologiques et à outiller les bénéficiaires des connaissances nécessaires pour mieux s’impliquer dans la vie communautaire et dans la gouvernance locale.
Les ateliers abordent également le rôle des jeunes et des femmes dans la protection de l’environnement, tout en mettant l’accent sur la place des institutions législatives dans l’élaboration des lois environnementales, dans un contexte où certains domaines restent encore dépourvus d’un cadre juridique complet.
Pour sa part, Milka Yeman, directrice de l'"International Foundation GroenLinks" a salué la coopération fructueuse unissant son organisation à la Fondation Verte pour la Citoyenneté Intelligente depuis plus de sept ans.
Elle a, dans ce sens, mis en avant les résultats positifs obtenus, notamment dans le renforcement de la participation des femmes et des jeunes à l’action environnementale et citoyenne.
Elle a plaidé pour la poursuite des efforts et le renforcement des synergies entre les deux institutions dans la défense des causes sociales et climatiques, insistant sur l’importance de l’échange d’expériences et du partage de savoir-faire pour porter la voix de ces catégories auprès des instances décisionnelles.
De son côté, Noureddine Maâlmi, encadrant de l’atelier consacré aux notions écologiques, a souligné que cette activité vise à doter les participants des compétences de base liées aux terminologies environnementales et à unifier leur usage dans les débats et initiatives locales.
Il a également relevé la forte interaction des participants et leur intérêt manifeste pour les thématiques abordées, notant que l’ensemble des ateliers traitent de questions environnementales prioritaires au Maroc, notamment le rôle du Parlement dans le soutien aux causes écologiques.
Les organisateurs ont, par ailleurs, annoncé la tenue prochaine d’une session similaire à Casablanca, dans le cadre de l’élargissement de cette initiative à l’échelle nationale.







