-
Le ministre a tout faux
-
Azzeddine Farhane souligne à Vienne la stratégie marocaine “holistique et intégrée’’ de lutte contre le terrorisme
-
Démantèlement d'une cellule terroriste affiliée à "Daech" s’activant dans les villes de Tiznit et Sidi Slimane
-
Kuramitsu Hideaki : Le Japon déterminé à continuer à œuvrer en faveur d'une coopération plus étroite avec le Maroc
-
Parfaite convergence de vues entre Rabat et Brasilia
Bref, il tenait, avant tout, à rassurer : le gel des avoirs de la famille Kadhafi, par résolution onusienne, ne pouvait avoir aucun impact sur les investissements au Maroc. Et pour cause, contrairement à ce que laisseraient croire quelques projets libyens parmi les plus visibles, comme les stations Oilibya, le Kenzi Tower Hotel à Casablanca ou encore le Kenzi Menara Palace à Marrakech, les investissements de la Jamahiriya demeurent limités.
Les IDE en provenance de ce pays ne dépassaient pas les 20 millions de dirhams avant 2003. Ils passeront, ensuite, à 26 millions de dirhams, avant de tomber à 24 millions de dirhams en 2004 et le mouvement se tarit jusqu’en 2007, année où les flux ont subitement progressé de 51%.
En 2008, le volume d’investissements enregistré s’est élevé à 239 millions de dirhams, boosté par l’arrivée en masse d’investisseurs libyens avec, à leur tête, la Libyan Foreign Investment Company (Lafico), filiale du fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA). Mais nombre de projets initiés dans ce cadre resteront dans les cartons, exception faite du fameux Kenzi Tower Hotel, dans lequel le fonds Lafico a misé 880 millions de dirhams, le rachat par Oilibya de Mobil Maroc, filiale d’Exxon Mobil, des projets immobiliers à Casablanca et Rabat et des partenariats avec des opérateurs privés du secteur de l’hôtellerie notamment ceux du Kenzi Menara Palace et ceux de l’hôtel Solazur de Tanger.
Il convient néanmoins de préciser que les investissements libyens au Maroc se confondent largement avec les fonds propres de la famille Kadhafi même si l’essentiel des capitaux investis provient de la LIA via sa filiale Lafico, tous deux frappées par la décision de gel des avoirs.