-
Le pétrole sous les 65 dollars : Aubaine pour les consommateurs, fardeau pour les producteurs
-
Keir Starmer entend "rétablir la capacité de combat" de l'armée britannique
-
Au moins 30 morts suite aux pluies de mousson en Inde
-
A Gaza, les secours font état de tirs israéliens meurtriers en marge de distributions d'aide
Selon la coalition, parmi les équipements saisis figurent 18 obus antiblindés, 54 obus antichars BGM17 et des systèmes de guidage de tirs. Outre le capitaine, 14 Iraniens étaient à bord de ce bateau, enregistré en tant qu'embarcation de pêche en Iran, a-t-on ajouté de même source.
La coalition militaire conduite par l'Arabie Saoudite et composée principalement de pays du Golfe impose un blocus maritime au Yémen depuis le début de son intervention en mars en soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi contre les rebelles chiites houthis.
Le gouvernement yéménite et la coalition arabe accusent régulièrement l'Iran de soutenir les Houthis qui se sont emparés de vastes pans du territoire yéménite depuis un an et contrôlent toujours la capitale Sanaa. Pour justifier leur intervention, les monarchies sunnites du Golfe, Arabie Saoudite en tête, ont affirmé vouloir empêcher Téhéran de rééditer au Yémen l'expérience du mouvement chiite libanais Hezbollah.
Fin avril, un convoi de bateaux iraniens soupçonnés par les Américains de transporter des armes pour les rebelles avait fait demi-tour en mer d'Oman avant d'atteindre la côte yéménite.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté en avril une résolution qui impose un embargo sur les armes contre les rebelles au Yémen.
Au cours de la semaine écoulée, le ton est monté entre l'Arabie Saoudite et l'Iran à propos de la bousculade meurtrière qui s'est produite lors du pèlerinage annuel musulman de La Mecque.
Parmi les 769 morts annoncés officiellement figurent 239 Iraniens. Téhéran a accusé Riyad de graves négligences dans l'organisation du rassemblement religieux. Riyad a rétorqué en reprochant à Téhéran de chercher à "politiser" la catastrophe qui a endeuillé le pèlerinage.
Les deux pays ont également des échanges tendus au sujet de la Syrie. Mardi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, a affirmé que "l'Iran faisait partie du problème et ne pouvait pas faire partie d'une solution".