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Noubir Amaoui, secrétaire général de cette dernière, n’est bien évidemment pas en reste. Pour lui, il s’agit d’« une lutte commune qui n’a aucun objectif électoraliste, le but étant d’attirer l’attention du gouvernement sur la situation de la classe ouvrière ».
En effet, à l’issue de la rencontre de concertation entre des responsables syndicaux des deux centrales qui a eu lieu jeudi au siège de la FDT à Casablanca, il a été décidé l’organisation le 27 mai d’une marche nationale commune pour protester contre la détérioration de la situation matérielle de la classe ouvrière.
Les deux centrales, via un communiqué conjoint, ont appelé leurs militants à une mobilisation commune totale pour faire réussir cette marche qui débutera depuis la Place Annassr à Derb Omar, et ce à partir de 10h. Appel a été également lancé à toutes les organisations de la société civile pout y participer massivement.
Une conférence de presse sera, d’ailleurs, organisée mardi 22 mai, par les deux centrales pour mettre la lumière sur les causes de cette marche.
Pour Aberrahmane Azzouzi, la décision d’organiser cette marche commune vient s’ajouter à l’événement qui avait marqué la célébration du 1er Mai, à savoir l’échange de délégations entre la FDT et la CDT. Des représentants de la Fédération démocratique du travail avaient ainsi été présents au défilé de la Confédération démocratique du travail à Casablanca et vice-versa. Ce rapprochement nécessaire qui s’inscrit dans le cadre de la concertation et de la coordination entre les deux centrales jouera sûrement un rôle important dans le champ syndical, et partant bénéficiera à toute la classe ouvrière, a-t-il poursuivi.
A rappeler que lors de son intervention aux festivités du 1er Mai, le secrétaire général de la FDT avait appelé le gouvernement et le patronat à respecter leurs engagements et accords auxquels ils sont parvenus avec les syndicats les plus représentatifs, à respecter les libertés syndicales, les droits et les acquis.
De même qu’il avait appelé à l’application des dispositions de l’accord du 26 avril dont la promulgation de certains décrets relatifs à la Fonction publique, l’amendement de celui concernant les élections professionnelles dans le secteur public, la Caisse d’indemnisation pour perte d’emploi ainsi que la ratification de la Convention internationale n° 87 relative à la liberté syndicale.