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Dans une note adressée au président de l’Association nationale des cliniques privées, Louardi a rappelé aux intéressés les dispositions de l’accord conclu entre les différentes composantes du secteur, à savoir le Conseil national de l’Ordre national des médecins, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public ou encore le Collège syndical national des médecins spécialistes privés. Pour lui, l’accord n’a pas été respecté. « La décision d’interdire aux professionnels fonctionnaires de santé d’exercer à titre privé lucratif en dehors du service public auprès duquel ils sont affectés, et ce conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur», lit-on dans la missive du ministre de la Santé.
La réaction du ministère ne s’est pas fait attendre puisque pas moins de 170 cliniques ont été inspectées à cet effet à travers le pays. Il en ressort, selon toujours le ministère, que l’exercice illégal se poursuit et ce, en dépit des lettres, des circulaires et des rappels à l’ordre du Ministère appelant au respect de la juridiction en vigueur. « A cet effet, je me trouve encore une fois dans l’obligation de vous rappeler, qu’en dehors des derniers accords avec les partenaires sociaux, la pratique de l’exercice illégal, par tout personnel du ministère de la Santé, n’est nullement tolérable», peut-on lire dans la lettre de Louardi.
Pour l’Association des cliniques privées, ces mesures restent abusives et illégales puisque « les articles 27 et 64 ne donnent pas autorité au ministère de la Santé de fermer une clinique en dehors des cas mettant en jeu la santé des citoyens au moyen d’une plainte au pénal auprès du pouvoir judiciaire ».
Il faut rappeler que cette guerre avait eu lieu lorsque Baddou était ministre de la Santé et qu’elle avait pris la décision de fermer 13 cliniques. Il faut dire aussi que Madame Yasmina Baddou n’avait pas fait appel au Secrétariat général du gouvernement pour prendre les dispositions de fermeture ou de sanctions. Il semble que Louardi a retenu la leçon et suit la procédure à la lettre.
Quant aux différents organes représentants de la profession, ils sont unanimes au sujet de l’arbitraire de la décision de l’actuel ministre de la Santé. Ils se disent prêts à défendre leurs droits devant la justice.