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Initié par Abderrahmane El Youssoufi, ami du défunt, l’hommage se déroulera en présence de plusieurs personnalités marocaines et algériennes, ainsi que des membres de la famille du président Ben Bella.
Une cérémonie religieuse et une table ronde qui sera animée par des personnalités des deux pays ayant côtoyé Ahmed Ben Bella, sont notamment au programme de cet évènement organisé en collaboration avec le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, ajoute-t-on.
Décédé en avril dernier à l’âge de 96 ans, Ben Bella fut le premier président de l’Algérie indépendante.
Deux ans à peine après sa nomination à la magistrature suprême, il fut renversé par son ancien complice devenu rival, Houari Boumédiène.
Jeté en prison, Ben Bella y restera plus de douze ans, sans jamais être jugé, puis placé en résidence surveillée. C’est Chadli Benjedid, troisième président de l’Algérie indépendante, qui le graciera. Ben Bella s’exila alors en Suisse dont il ne reviendra que dix ans plus tard, lorsque l’Algérie connaîssait une brève période d’ouverture. Ben Bella s’est alors engouffré dans la brèche, en fondant un parti politique. Mais le souffle n’y était plus. En dépit de sa gloire passée, il verra son pays basculer dans une horrible guerre civile.
Etrange destinée que celle de ce grand militant qui s’est voulu l’incarnation du tiers-monde émergent, après avoir passé plus de 24 ans en détention pour des raisons politiques en France et en Algérie et qui ne verra pas son pays célébrer, ce 5 juillet, le cinquantième anniversaire d’une indépendance pour laquelle il a pourtant été de tous les combats.