
M. Mann qui s‘exprimait lors d’un point de presse tenu, mercredi au siège des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles, a précisé que le retard accusé dans les négociations pour la conclusion d’un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) est attribué à l’existence de difficultés qui concernent essentiellement les secteurs commercial, financier et des services.
Le représentant de la chef de la diplomatie européenne a déclaré, au nom de cette dernière, que le soutien technique accordé au Maroc dans le cadre du nouveau programme de travail qui concerne la période 2014-2017, se focalisera essentiellement sur les services, la bonne gouvernance, le renforcement de la compétitivité et l’augmentation du taux de croissance afin d’impulser la création d’emplois.
M. Mann a, par ailleurs, affirmé que le Maroc a été le plus important bénéficiaire du soutien de l’UE ces dernières années (580 millions d’euros), dans le cadre de la politique du voisinage de l’UE. Il a, néanmoins, expliqué que cette aide est en baisse depuis 2009 (185 M$), ensuite 165 M$ en 2010, avant de retomber à 150 M$ l’équivalent de 145 M€.