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A noter que les congressistes s’acheminent vers un consensus, allant dans le sens de réserver 20 sièges libres au conseil révolutionnaire des détenus, sachant que la majorité des militants (65%) se trouvant dans les prisons israéliennes appartiennent au Fatah.
Une décision qui a été prise pour dire que les prisonniers ne sont pas un nombre de détenus dans les geôles de l’ennemi, mais des militants et des héros comptant dans leurs rangs des leaders de la trempe de Marouane Barghouti.
Dans un autre registre, le président Abou Mazine a demandé aux congressistes de ne pas s’imposer de deadline, en dépit de l’importance du facteur-temps. L’objectif est de réussir la mission, tant le peuple palestinien attend beaucoup de ce congrès.
Ce congrès a été l’occasion pour certains intervenants d’appeler à la mise à niveau des médias du Fatah qui ont accusé un recul, surtout dans une conjoncture où les médias jouent un rôle primordial vu le développement technologique dans ce domaine.
Parmi les points évoqués, l’assassinat du martyr Yasser Arafat. Il a été décidé d’instaurer une commission d’enquête et de suivi dont la présidence sera assurée par Naser El Kadoua, neveu du martyr et ancien représentant de l’OLP à l’ONU. Reste que la France remet le dossier médical aux instances palestiniennes compétentes.
En ce qui concerne les congressistes de la Bande de Gaza, la commission centrale tiendra une réunion consacrée à l’élaboration d’une position commune devant être présentée au congrès pour adoption. Le porte-parole officiel du congrès, Nabil Ame, a indiqué que toute position prise sera après consensus avec les congressistes de la Bande de Gaza qui suivent de près le congrès.
Les interventions des congressistes de la diaspora ont été faites sur un ton dur, surtout à propos des événements survenus à Gaza. Le président Abou Mazine est intervenu pour remercier les intervenants, tout en les exhortant à critiquer en toute liberté, sans pour autant tomber dans des règlements de comptes.
Il s’est avéré que le grand perdant de ce congrès n’est autre que Mohamed Dahlan et son entourage. Certains estiment que son absence a atténué des tensions qui auraient pu se produire lors de ce congrès
En définitive, les observateurs ont souligné que le congrès est mis sur les rails et s’achemine vers le succès.