-
Le porte-parole de l'UE a mis un terme aux tentatives d’exploitation en réaffirmant que ni l’Union européenne, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la pseudo “rasd”
-
Ces MRE et expatriés qui posent leurs valises au Maroc
-
Dans l'élan des préparatifs du 12ème Congrès de l'USFP : Un débat politique riche en enseignements
-
Chômage, mépris et exil

La réunion, organisée sous les auspices du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) en présence des délégations du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, a permis de passer en revue les questions relatives aux visites familiales et aux séminaires apolitiques et d'examiner les moyens d'en améliorer le déroulement, a-t-il déclaré à la MAP.
La délégation marocaine, qui était conduite par M. Bourita, comprenait Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève et El Arbi Mrabet, gouverneur chargé de la coordination avec la MINURSO, ainsi que des représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Coopération et de l'Intérieur.
Le secrétaire général a souligné que «des améliorations ont pu être apportées au déroulement de ces deux activités», indiquant que nombre de difficultés ont pu être relevées au cours de cette rencontre. Ces difficultés, a-t-il précisé, «sont particulièrement liées à l'instrumentalisation politique des visites familiales et à quelques actes contraires à l'esprit et à la nature humanitaire de ce programme».
Rappelant que l'engagement du Maroc en faveur de ce programme procède de son attachement à la dimension humaine du conflit artificiel autour du Sahara marocain, M. Bourita a expliqué qu'il s'agit surtout de permettre aux populations de Tindouf de revoir leurs familles dans les provinces du Sud et de desserrer l'étau qui leur est imposé dans les camps, en Algérie.
Le Maroc, a-t-il affirmé, s'attache à ce que le programme des mesures de confiance soit préservé en tant qu'activité apolitique et humanitaire destinée en premier lieu aux populations des camps. C'est une action qui s'inscrit dans le mandat global du HCR, un mandat articulé autour de la protection et l'assistance dans une logique de solution durable, a-t-il ajouté. «C'est la raison pour laquelle on suppose un certain nombre de préalables, particulièrement le recensement de cette population conformément aux conventions internationales, aux pratiques et normes du HCR», a fait observer M. Bourita.
La délégation marocaine a insisté pour que toutes les parties prenantes assument leur responsabilité pour la mise en œuvre de ce programme, a-t-il indiqué, insistant que «toutes les parties ont une responsabilité pour garantir la réussite de cette activité humanitaire et la préservation de son caractère apolitique».
A l'issue de cette réunion, Nasser Bourita et l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU à Genève, Omar Hilale, ont tenu une séance de travail avec le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres.