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Confrontés aux faits qui leur sont reprochés conformément aux procès-verbaux de la police judiciaire et du juge d'instruction, les 24 prévenus ont nié les chefs d’accusation portés à leur encontre lors de l’enquête préliminaire et devant le juge d’instruction. En effet, les chefs d’accusation retenus par la Cour contre les 13 mis en cause auditionnés lors de cette audience sont la "planification d’actes terroristes à l’intérieur du Royaume ciblant les touristes, les éléments de la Gendarmerie et de la Sûreté et certains sites touristiques, non-dénonciation de crime, apologie du terrorisme et meurtre de deux touristes scandinaves".
Au terme de cette audience, suivie par des médias nationaux et étrangers, la Cour a décidé de reprendre l'examen de cette l'affaire le 20 juin.
Dans le cadre de ce procès, ouvert le 2 mai, les accusés dont un ressortissant portant la double nationalité suisse et espagnole sont poursuivis notamment pour "constitution d'une bande pour préparer et commettre des actes terroristes, atteinte à la vie de personnes avec préméditation, possession d'armes à feu et tentative de fabrication d'explosifs en violation de la loi, dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public".
Dans le cadre des investigations menées après la découverte des corps sans vie de deux touristes étrangères dans la région d'Imlil, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, avait annoncé l'arrestation des personnes accusées, en collaboration avec la Gendarmerie Royale et la Sûreté nationale.