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Les membres et représentants de ces associations, réunis à l'initiative de l'Organisation «Colombe blanche», qui mène une opération de sensibilisation de l'opinion publique internationale sur le phénomène des enfants-soldats notamment dans les camps de Tindouf, ont assisté, samedi soir à Rome, à la projection d'un documentaire sur «les crimes horribles» dont sont victimes «des enfants sahraouis marocains, arrachés de forces à leurs familles et déportés à Cuba, en ex-Union Soviétique, en Algérie et en Libye''.
La projection de ce documentaire s'inscrit dans le cadre d'une opération de sensibilisation de l'opinion publique italienne à l'occasion de la Journée internationale de l'enfant-soldat, célébrée le 12 février, qui sera marquée par l'organisation par ces ONG d'un sit-in d'enfants et leurs mères devant le siège du gouvernement italien à Rome.
Le film-documentaire présente des «témoignages accablants» d'anciens déportés sahraouis qui ont passé des années à Cuba. Selon ces témoignages, des milliers d'enfants ont été exilés à Cuba pour leur endoctrinement communiste par le Polisario. Ils sont soumis, malgré leur jeune âge, à toute forme d'exploitation et suivent des formations sur le maniement d'armes et d'explosifs.
Nombre d'entre eux ont perdu la vie suite à la manipulation d'engins explosifs avant d'être enterrés, dans l'anonymat, dans différents lieux, souligne-t-on dans ce documentaire, faisant observer que les survivants, qui grandissent dans ce milieu, sont généralement enrôlés au sein d'armées, de guérillas ou de groupes terroristes, comme c'est le cas lors des événements qui avaient précipités la chute de Kadhafi en Libye.
La projection de ce documentaire précède l'organisation d'un sit-in qui sera initié sous le thème «Halte aux crimes commis contre les enfants des camps de Tindouf», auquel prendront part, jeudi prochain, différentes associations dont l'Organisation « Colombe blanche », Associazione Donne et Diritto, le Mouvement international pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc et l'Alliance des Sahraouis marocains en Europe.
Cette manifestation, a expliqué le président de «la Colombe blanche» et militant des droits de l'Homme, Ali Jeddou, a pour objectif de révéler à la communauté internationale les violations massives des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et appeler les forces éprises de paix, de démocratie et de liberté à intervenir et à exercer davantage de pression pour mettre un terme au calvaire qu'endurent les enfants associés aux forces ou aux groupes armés.
Des lettres rédigées par des mères marocaines et italiennes ainsi que leurs enfants attirant l'attention sur «les crimes commis par le Polisario à l'égard d'enfants devenus soldats malgré eux» seront remises aux présidents des deux Chambres du Parlement italien, à la commission parlementaire des Droits de l'Homme, à la section de l'Unicef en Italie et au Pape François. L'Organisation «Colombe Blanche», a fait observer M. Jeddou, a décidé de recevoir les lettres de protestation en signe de solidarité avec les enfants des camps de Tindouf, qui seront adressées à l'Ecole Allal Ben Abdellah à Rabat (lieu du lancement du projet) avant leur remise à la représentation de l'ONU qui, à son tour va les transmettre au secrétaire général des Nations unies, pour condamner et dénoncer les «crimes horribles» du Polisario à l'égard d'enfants innocents.
Forts du «succès de l'opération» lancée au Parlement européen à Strasbourg, au Parlement suédois à Stockholm, et au Parlement marocain, ainsi que des différentes marches organisées au Royaume notamment à Rabat et Témara, les promoteurs de cette initiative ont décidé de mettre le cap sur l'Italie en vue «d'alerter la communauté internationale et les organisations humanitaires à intervenir d'urgence afin de mettre un terme à la situation dramatique des familles confinées dans l'enfer des camps de répressions de Tindouf sous le contrôle implacable du Polisario qui bafoue les droits humains les plus élémentaires et empêche toute expression d'opinion et toute manifestation de la volonté des séquestrés dont la grande majorité veut retourner à la mère patrie, le Maroc».
«Les exactions commises par le Polisario et cautionnées par la junte militaire algérienne, poussent de plus en plus de jeunes dans les camps à se jeter dans les bras des groupes terroristes et des réseaux criminels qui écument la zone sahélo-saharienne», souligne le président de la «Colombe blanche».