Les associations ibériques demandent la suspension des vacances d’été pour les enfants sahraouis
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Depuis son installation en territoire algérien, le Polisario a toujours bénéficié de la sympathie dans le cadre d’un programme dénommé «Vacances de la paix ».
Ce programme a permis à des centaines d’enfants sahraouis de passer l’été chez des familles espagnoles qui, parfois, finissent par en adopter certains. C’est le cas de la jeune Maalouma Morales et de Mahjouba qui a été séquestrée en août 2014 et n’a été libérée qu’après l’intervention des autorités espagnoles. C’est également le cas de Najiba Mohamed Belkacem, 23 ans, toujours empêchée de rejoindre ses parents adoptifs à Huelva ainsi que celui de Daria M’Barek Salma, 27 ans, dont la ville d’adoption est Tenerife, aux Iles Canaries. Ces cas de séquestration ont suscité une grande émotion au sein de l’opinion publique espagnole et une mobilisation du tissu associatif. Ce qui met en doute la pérennité des vacances d’été auxquelles se sont habitués les enfants sahraouis.
n effet, le tissu associatif espagnol, solidaire des familles adoptives, fait pression sur les autorités ibériques pour prendre des mesures afin de mettre fin à la séquestration de ces femmes. Ainsi, les associations espagnoles suggèrent la suspension des vacances d’été pour les enfants sahraouis. Encore une fois, seuls les enfants des laissés-pour-compte dans les camps de Tindouf seront les victimes.