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Le nouveau système qui pourra voir le jour au début de l’année prochaine, permettra à ces migrants irréguliers de disposer de documents de séjour leur offrant la possibilité de bénéficier d’un programme spécial conçu par l’UE et qui leur garantira une liberté de circulation à l’intérieur du territoire marocain ainsi que le droit d’y bénéficier de la couverture maladie, de l’accès à l’enseignement.
Ces mesures coïncident étrangement avec celles révélées récemment par El Mahdi Mounchid, chargé du partenariat avec les associations, au sein du ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, lors d’une conférence organisée à Rabat. D’après lui, le Royaume prendra une série de mesures en faveur des migrants réguliers qui y résident (emploi, scolarisation, santé et logement). A ce propos, il a déclaré que l’Etat compte mettre en place un système de santé spécifique aux étrangers résidant au Maroc. Ils bénéficieront du droit au logement. Ils pourront même bénéficier de logements sociaux et auront la possibilité de contracter des crédits auprès des banques pour ceux qui peuvent offrir les garanties requises.
L’Etat compte également mettre en place un programme de soins médicaux en partenariat avec le Croissant-Rouge marocain. Ce projet sera lancé dans les provinces Nord du pays avant sa généralisation à l’ensemble du territoire national.
Le droit à l’emploi sera également de mise. Ainsi, les migrants disposant de cartes de séjour et appartenant aux pays signataires d’accords bilatéraux idoines avec le Royaume auront le droit de travailler. Les migrants issus de pays non signataires de pareils accords ne pourront le faire en attendant la promulgation de lois qui le leur permettraient.
Du côté officiel marocain, aucun communiqué ou source mandatée n’a ni confirmé ni infirmé cette information. Depuis cinq ans, le Maroc a refusé de coopérer avec l'UE qui tente de le convaincre par tous les moyens de l'aider à gérer les flux de migrants qui arrivent clandestinement en Europe. Pour y consentir, le Royaume a toujours exigé une contrepartie financière européenne.