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Pourtant, rien n’est joué à l’avance. Il reste quelques ajustements à faire concernant notamment le formulaire à remplir par les intéressés dont aucune copie n’a été encore imprimée et le logiciel informatique dont personne ne sait encore quoi que ce soit. En d’autres termes, il faut attendre quelques semaines voire quelques mois avant la mise en œuvre effective dudit dispositif.
Un timing qui ne semble pas du goût de plusieurs formations politiques qui redoutent, en effet, que l’Exécutif ne recherche à travers l’application de pareille mesure que des objectifs à caractère électoraliste. Ceci d’autant plus qu’on n’est plus qu’à quelques mois de l’organisation des prochaines élections communales. En fait, ce dossier concerne un nombre de bénéficiaires estimé à 300.000 femmes éligibles et qui auront droit à 350 DH par mois pour chaque enfant âgé de moins de 21 ans et qui poursuit ses études. C’est une base électorale alléchante et qui suscite des convoitises.
Des inquiétudes que partagent certains observateurs qui redoutent que l’approche des élections risque de plomber les résultats afférents au nombre de bénéficiaires. En effet, ils craignent que les cartes puissent être octroyées à n’importe quel demandeur sans vérifier s’il remplit ou non les conditions exigées. Un risque probable, selon eux, vu le manque de fermeté de la part des autorités locales comme ce fut le cas pour certaines commissions locales permanentes dans le cadre du Ramed qui semblent avoir lamentablement échoué dans leurs enquêtes administratives et sociales.
Les observateurs appréhendent également que le gouvernement ne manipule les résultats afin qu'ils collent avec les ambitions de performance qu’il compte afficher avant les élections. En d’autres termes, ils redoutent l’utilisation du nombre de bénéficiaires au détriment des objectifs escomptés par ledit dispositif, à savoir venir en aide aux veuves démunies.