De quelque bord que l’on soit, on ne peut prétendre qu’à 82 ans, on est à la force de l’âge quand bien même serait-on bien portant. Qu’en est-il alors quand on ne s’est toujours pas relevé des séquelles gravement handicapantes d’un trop vilain AVC ?
Question à deux sous : Quand on a trop de mal à se mouvoir et à s’exprimer, serait-on apte à gouverner ?
La triste mascarade a trop duré. Il est grand temps de mettre fin à ce pitoyable cirque. L’Algérie mérite mieux, beaucoup mieux que cette image ridicule que certains ethnarques servent au monde.
Qu’on laisse cet homme, autrefois fort, se retirer en douce pour partir en paix.
Et 102 ? Un chiffre record pour le moins, magique et surtout trompe-l’œil. C’est là le nombre des candidats aspirant à s’emparer du … fauteuil du président sortant. Une toute petite minorité d’hommes politiques qui tentent le coup sans toutefois se faire trop d’illusions. Et la grande majorité, d’autre part, composée d’illustres inconnus aux ambitions démesurées ou qui sont là pour amuser la galerie, à l’image de ce petit illuminé qui, a-t-il prétendu, s’est porté candidat pour exécuter un ordre que quelque « prophète » lui aurait donné en rêve. En plein cauchemar et délire plutôt. Cent deux prétendants présidents. C’est cela la démocratie à l’algérienne. Qui dit mieux?
Le pays dont, pour rappel, le sol regorge d’incommensurables richesses compte aujourd’hui plus de 42 millions d’Algériennes et d’Algériens dont la majorité se trouve outrageusement privée des bienfaits de ces richesses. Cette Algérie n’en aura pas moins accouché d’intellectuels renommés, de gestionnaires et de cadres confirmés qui ont eu à prouver leur grande compétence au sein des institutions et des organismes les plus connus de par le monde.
Pourquoi persister alors à se complaire dans le ridicule ? Pourquoi ?