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Cette dynamique confirme « le renforcement de ses fondamentaux financiers », a fait savoir le CCSRS qui a tenu mardi 23 décembre sa vingt-deuxième réunion au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat.
Les fondamentaux renforcés et une rentabilité en nette progression en 2025, selon le CCSRSEtabli sur base sociale, le résultat net du secteur à fin juin 2025 a poursuivi une progression soutenue de 25% en lien avec les performances des activités de marché et d’intermédiation, a-t-il fait remarquer.
« Cette performance a permis de consolider davantage la solvabilité du secteur qui affiche, en moyenne, un ratio de fonds propres de catégorie 1 et global de 13,8% et 16,4%, respectivement (pour des minima réglementaires de 9% et 12%) », a indiqué la même source précisant que, sur base consolidée, ces ratios ressortent à 12,3% et à 14,3% au terme du premier semestre 2025.
Toujours selon le Comité, « les tests de résistance macroéconomiques menés par Bank Al-Maghrib confirment la résilience du secteur face aux chocs, dans le respect des exigences prudentielles. Le ratio de liquidité à court terme demeure supérieur au seuil réglementaire ».
De l’avis dudit comité, sur le plan monétaire, le besoin de liquidité bancaire devrait continuer à s’accentuer, passant de 132,1 milliards de dirhams en 2025, à 146,8 milliards en 2026 et à 158 milliards en 2027, en lien notamment avec la progression prévue de la circulation fiduciaire.
« En dépit de ces conditions, le crédit bancaire au secteur non financier, devrait s’accélérer à 4,1% en 2025 et à 5% en moyenne sur l’horizon de projection », a cependant estimé le CCSRS ajoutant que le taux des créances en souffrance reste relativement élevé s’établissant à 8,4% en 2024 et à 8,7% à fin septembre 2025, pour un taux de provisionnement légèrement amélioré à 69%.
Rappelons que lors de la tenue de sa vingt-deuxième réunion, après avoir dressé le bilan définitif de la précédente feuille de route de stabilité financière, le Comité a examiné et validé la nouvelle feuille de route, qui vise à consolider les acquis et à renforcer le dispositif national de stabilité financière.
Dans un communiqué, le CCSRS a précisé que « celle-ci s’articule autour de cinq axes structurants : le renforcement du cadre institutionnel et légal, l’approfondissement du dispositif analytique, le développement des instruments macroprudentiels, le renforcement du cadre de résolution et de gestion de crise, ainsi que l’amélioration des actions de communication en matière de stabilité financière ».
Le Comité a ensuite procédé à l’examen de la cartographie des risques systémiques et passé en revue les résultats des travaux de son sous-comité mensuel permettant une analyse holistique de la situation du système financier et des tendances macroéconomiques observées et attendues, a-t-on indiqué de même source.
Alain Bouithy











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