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Baptisée «Trigger IV», l'opération s'est déroulée durant neuf jours, du 18 au 26 septembre, dans quatre pays de la région : l'Irak, la Jordanie, le Liban et le Maroc avec des contrôles effectués à des points chauds de trafic connus», notamment à des points frontières terrestres, aériens et maritimes et «plus de 20.000 contrôles» ont été effectués sur les bases de données mondiales d'Interpol notamment pour les personnes recherchées, les documents de voyage volés et perdus, les véhicules volés et des terroristes présumés ou connus, donnant lieu à cinq «coups positifs», précise le communiqué.
Au total, 57 armes à feu ont été récupérées et 17 personnes arrêtées pour infraction à la loi sur les armes à feu. Les autorités ont également saisi un montant de 1,3 million d'euros en plusieurs devises.
L'opération a permis une saisie de drogue dont près de 6 kg d'héroïne pure et 400 pilules de synthèse, soit une valeur marchande de près de 200.000 euros. 98 arrestations supplémentaires ont été effectuées pour trafic de migrants, trafic de biens illicites et autres crimes, y compris un fugitif recherché par la Belgique pour crime organisé et activités de blanchiment d'argent.
L'opération Trigger IV a également entraîné une augmentation spectaculaire de l'utilisation des registres d'armes illicites d'Interpol et de la traçabilité du système de gestion (iARMS) dans la région. Avant l'opération, la base de données ne contenait que 13 dossiers d'armes à feu fournis par la police dans la région et ce nombre est passé à plus de 58.000 après l'opération.
L'opération a été menée par l'unité de lutte contre le terrorisme d'Interpol dans le cadre d'un projet financé par le gouvernement du Canada pour appuyer le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, avec la participation de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).