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Jeudi, dans la province centrale de Hama, le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et des groupes islamistes se sont emparés du village alaouite d'al-Zara, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Lors de l'assaut, ils sont entrés dans les maisons et ont tiré sur des familles, tuant au moins 19 civils dont six femmes", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'ONG.
Huit miliciens ont été également tués dans l'attaque qui s'est soldée par la prise de ce village, a-t-il précisé.
Plusieurs civils ont également été kidnappés, a-t-il dit, sans plus de précisions.
"Des groupes terroristes se sont infiltrés à al-Zara, ont commis un massacre ainsi que des destructions et des pillages", a pour sa part rapporté l'agence officielle Sana.
Le village a été visé par des dizaines de frappes de l'armée de l'air depuis l'assaut, selon l'OSDH.
La Syrie, plongée dans une guerre dévastatrice qui a fait plus de 280.000 morts depuis cinq ans, est morcelée entre régime syrien, rebelles, jihadistes et forces kurdes.
Le commandant militaire en chef du Hezbollah, Mustafa Badreddine, a péri dans une attaque près de l'aéroport de Damas, a annoncé vendredi le mouvement chiite libanais qui combat les rebelles en Syrie au côté du régime de Bachar al-Assad.
Le puissant mouvement armé chiite, ennemi juré d'Israël et classé "organisation terroriste" par les Etats-Unis, n'a précisé ni la nature ni la date de cette attaque présentée comme "une grande explosion".
"Selon les informations préliminaires, une grande explosion a visé l'un de nos postes près de l'aéroport international de Damas, tuant le frère commandant Mustafa Badreddine et blessant d'autres personnes", a indiqué le parti dans un communiqué.
Le mouvement chiite, qui a livré une guerre à Israël en 2006, accuse généralement l'Etat hébreu de l'assassinat de ses cadres, mais il ne l'a pas mis en cause dans ses premiers communiqués sur la mort de Badreddine.
Bardreddine, environ 55 ans, était responsable du dossier de la Syrie, où la guerre fait rage depuis cinq ans entre troupes du régime, rebelles et jihadistes.
Il était aussi l'un des cinq membres du Hezbollah accusés du meurtre de Rafic Hariri, l'ex-Premier ministre libanais tué dans un attentat à Beyrouth en 2005. Et il faisait l'objet de sanctions du Trésor américain.
Badreddine avait remplacé au poste de commandant en chef militaire Imad Moughniyé, recherché par Interpol et les Etats-Unis pour une série d'attentats et d'enlèvements et assassiné en février 2008 à Damas. Le Hezbollah a imputé cet assassinat à Israël qui a démenti toute implication. Badreddine était le gendre de Moughniyé.
Ses funérailles étaient prévues à 17H30 locales (14H30 GMT) dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.