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Lors d’une conférence de presse tenue à Séville, le mari de Maâlouma Morales a déclaré que son épouse vivait à ses côtés à Marina De Cor, en Andalousie, jusqu’à ce jour du 5 décembre où elle était partie, en compagnie de son père adoptif, aux camps de Tindouf en Algérie, où sa mère génitrice était malade. Le 12 décembre, alors qu’elle s’apprêtait à retourner dans son pays, l’Espagne, elle avait été kidnappée, une heure avant le décollage de son avion. Le père adoptif était reparti sans sa fille qu’il n’arrivait pas à retrouver.
La famille adoptive de Maâlouma a porté plainte auprès de la Guardia civil et de la délégation du gouvernement à Séville. La famille, endeuillée par cette situation, déplore l’enlèvement par des inconnus de sa fille adoptive de la part de sa famille génitrice dans les camps. Désorienté, José Morales a déclaré à l’agence espagnole d’information qu’il avait adopté la fille qui vivait avec lui et sa famille à l’âge de 7 ans. Il avait fait toutes les démarches administratives nécessaires pour son adoption quand elle a atteint l’âge de 12 ans.
José Morales a indiqué qu’il a pu joindre sa fille qui lui a confirmé être détenue à Tindouf et qu’elle est soumise à une grande surveillance de la part de ses parents légitimes. Ce kidnapping n’est pas sans rappeler celui de Mahjouba Hamdi Daf, elle aussi enlevée en 2014 et que Mohamed Abdelaziz, sous la pression du gouvernement espagnol, avait été contraint de libérer.