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En fait, les députés du Groupe du Progrès démocratique (PPS) à la Chambre des représentants s’étaient rendu compte que les amendements proposés par eux allaient être purement et simplement rejetés et que le gouvernement ne comptait nullement les inclure dans le texte en question.
Des amendements qui ne semblent pas avoir été du goût de l’Exécutif puisqu’ils étaient en cohérence avec ceux du Groupe socialiste. « La ministre a jugé difficile d’aller plus avant en l’absence d’une cohérence des visons au sein de la majorité et elle a décidé de claquer la porte», nous a confié une source sous le sceau de l’anonymat. Et d’ajouter : « Mais, il n’y a pas que la question du manque de cohésion de la majorité qui a marqué cette séance de la commission des secteurs sociaux. L’amateurisme, l’improvisation et la confusion l’ont également entachée. En fait, le bureau de celle-ci a programmé à la même journée l’examen de deux projets de loi importants, à savoir le projet de loi n° 79.14 relatif à l’Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination (APALD) et celui afférent au Conseil consultatif de la famille et de l'enfance».
Une situation des plus lamentables puisque ce dernier texte de loi est très attendu et suscite beaucoup d’espoir. En fait, ce Conseil aura la charge de se pencher sur des questions sociales fondamentales touchant à la famille ou à l’enfant, avec une priorité donnée aux politiques ciblant la petite enfance, l’adolescence, les enfants en situation précaire ou d’abandon ou encore aux personnes âgées ou à besoins spécifiques.
A ce propos, Hasna Abouzaid, députée du Groupe socialiste, estime que le texte de loi y afférent mérite d’être relu en vue de sa mise en conformité avec l’article 169 de la Constitution qui stipule que le CCFE «en vertu de l’article 32 de la présente Constitution, a pour mission d’assurer le suivi de la situation de la famille et de l’enfance, d’émettre son avis sur les plans nationaux relatifs à ces domaines, d’animer le débat public sur la politique familiale et d’assurer le suivi de la réalisation des programmes nationaux, initiés par les différents départements, structures et organismes compétents ».
D’après elle, ce Conseil devrait répondre aux vraies questions posées par la famille et adopter une vision multidimensionnelle du concept de la famille. Et pour y arriver, il doit s’implanter sur l’ensemble du territoire national puisque chaque région a ses propres spécificités culturelles et sociales. « Ce Conseil doit être intégré dans le projet de régionalisation initié par l’Etat. Une nécessité que le gouvernement refuse catégoriquement de faire sienne sans pour autant justifier sa position. La ministre est même allée jusqu’à dire aux députés réunis au sein de cette commission que le fait de parler de la régionalisation à propos du CCFE est une «illusion» », nous a-t-elle déclaré. Et de conclure : « La régionalisation ne se concrétise pas uniquement à travers des projets économiques et une déconcentration des services administratifs, elle se concrétise également via des visions sociétales dont la famille est une partie intégrante ».








