Mantesla Jolie, dansle département français des Yvelines à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Paris, a accueilli une rencontre à laquelle a pris part Moustapha Mohamed Li Sidi Bachir, membre fondateur du Polisario.Réputé proche de Brahim Ghali, il a participé à la plupart des campagnes menées parle Polisario,. Il a dressé un tableau on ne peut plus noir sur le quotidien des séquestrés des camps de Tindouf privés des droits et des nécessités les plus élémentaires, tels que les médicaments, la nourriture et le carburant, les moyens de transport et le logement, en plus de l’absence de toute opportunité d'emploi, et plongés dans une misère totale par la volonté des pantins polisariens et de leurs commanditaires algériens. En outre, ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les citoyens algériens. Moustapha Mohamed Li Sidi Bachir s’est interrogé sur l’opportunité de l’existence d’un soi-disant ministre des affaires étrangères dans les camps et sur le rôle du dénommé Ould Salek, alors que les ordres viennent d’Alger. Il a textuellement déclaré :«Il faut être réaliste, je me mentirai si je dis que je suis ministre, alors que je ne suis qu’un réfugié enregistré comme tel dans ce qui s’appelle le département de Mahbas », ajoutant que Brahim Ghali est également un réfugié enregistré dans le département de Lagouira, sous le nom de Ghali Ould Sidi Al-Mustafa, et non Brahim Ghali. «Il faut de ce fait se garder de le considérer comme un président ni même un cadre», a-t-il souligné. Et de préciser, enfonçant encore le couteau dans la fantasmagorie séparatiste : « La Rasd n’est qu’une chimère.Il n’existe aucune république de ce nom.Il n’y a que des Sahraouis auxquels l’Algérie permet de squatter une partie de son territoire ». S’agissant de ses relations avec l’Algérie, Moustapha Mohamed Li Sidi Bachir a expliqué qu’il s’était fait berner en croyant naïvement à la thèse séparatiste miroitée par Alger, et qu’en fait, il n’aurait pas dû quitter le Maroc où il est né, où il a grandi et étudié et où se trouve toujours sa famille.