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Selon un quotidien économique paraissant à Casablanca, le résultat net de cet Office à fin 2011 s'est établi à -3,7 milliards de DH. La contre-performance serait principalement due au recul du résultat d'exploitation qui a affiché un déficit de plus de 2 milliards de DH auquel s'ajoutent une augmentation de 7,4% des charges financières et un recul de 27,6% des fonds propres. De plus, l'Office affiche un trou de trésorerie de 5,2 milliards de DH !
Pour venir à sa rescousse, l'Etat prévoit de lui administrer un traitement identique à celui de la RAM. Un contrat-programme sera ainsi signé préalablement à sa recapitalisation et à une refonte des tarifs qu'il pratique et qui sont, selon le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, inférieurs du tiers au coût de production.
Si plusieurs membres de l'Exécutif préconisaient jusqu'ici une suppression de la subvention de l'électricité assurée via le fuel ONE et qui coûte 5 milliards de dirhams à l'Etat, le ministre de l'Economie et des Finances n'a pas caché, avant-hier sur les micros d'une radio de la place, qu'il préférait, lui, une révision des tarifs, pour ne pas dire leur hausse.
Une idée qu'il a également défendue devant le même quotidien à propos du prix de la bonbonne de gaz.
Le ministre a rappelé à ce propos que « la TVA, la TIC et les droits de douane sur les produits pétroliers et le sucre ont permis de drainer 23 milliards de dirhams pour 2011 contre 18 milliards de dirhams en 2010. Du coup, le fardeau net de la compensation serait donc de 22 milliards de dirhams. Ce qui ramène l'effort budgétaire réel en 2011 à 2,5% du PIB alors que « l'un des objectifs majeurs de l'actuel Exécutif est de le limiter à 1% du PIB». Pour y parvenir, la voie est toute trouvée : augmenter les prix. Mais auparavant, il faudra attendre que l'étude sur la réorganisation de la filière du gaz butane et la tarification de celui-ci montre la voie à suivre. Mais pour se prémunir contre les méfaits d'une mesure antisociale de cet acabit, le ministère de tutelle a déjà diligenté une autre enquête qui a permis d'en mesurer le seuil d'acceptabilité des éventuelles augmentations qui pourraient intervenir si des niches d'économie ne sont pas trouvées. Sur le papier, les 1.700 ménages enquêtés ne seraient pas foncièrement hostiles à une hausse supportable. C'est-à-dire oscillant entre 2 et 10 DH. Mais ce n'est là que pure théorie, puisque le coût de la vie n'a cessé d'éroder le pouvoir d'achat des Marocains. Particulièrement depuis la dernière augmentation des prix des carburants, unilatéralement décidée par les pouvoirs publics qui a provoqué une poussée inflationniste évaluée par les experts du CMC à 1,4 %.