Le cyclisme est sans doute le sport qui compte le plus grand nombre de spécialités aussi variées et aussi complexes les unes que les autres. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. Ces jours-ci, les dernières performances réalisées dans le circuit africain (UCI Africa Tour 2010) par l’équipe nationale ’’A’’conduite par Abdelâati Saâdoune (et non Abdelatif comme cela est écrit sur les tablettes de l’UCI). Il y a là une erreur de transcription qui ne semble par avoir attiré l’attention des responsables de l’équipe tout comme ceux de la fédération. Et pour que les résultats de Abdalâati Saâdoune, Adil Jelloul, Mouhcine Lahssaïni et les autres ne servent pas, encore une fois, à masquer la réalité du cyclisme national comme l’ont fait auparavant ceux de Mostafa Najjari et les coureurs de sa génération, il y lieu de préciser qu’à de très rares occasions, le sport vélo chez nous s’est toujours limité aux épreuves sur route qui ne représentent qu’une infime partie des spécialités que compte le cyclisme à l’échelon mondial et où il y a, bien évidemment, plusieurs médailles en jeu aussi bien aux Championnats du monde qu’aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde. Autrement dit, tandis qu’ailleurs, on forme de futurs champions dans plusieurs spécialités, au Maroc, il n’y a que des routiers. Depuis une quinzaine d’années, le Vélo de montagne(MTB) ou Vélo Tout Terrain (VTT) a commencé à faire des adeptes un peu partout au Maroc même dans les régions les plus éloignées, suite à l’apparition des premiers vélos tout terrain sur le marché local Malheureusement, à la fédération, on n’a jamais pris ce sport au sérieux. C’est pour cela que la plupart des clubs de VTT ont eu maille à partir avec cette dernière et la situation a empiré après l’avortement du projet de mini-calendrier pourtant élaboré par les deux parties au début de l’été dernier et qui est finalement tombé à l’eau et avec lui la constitution de la première sélection nationale de VTT. Le cyclisme mondial connaît de grandes mutations dans les dix dernières années et sa réglementation étant complexe, et partant assez difficile à assimiler. Aussi, l’UCI ne cesse de la mettre à jour et de développer la pratique du sport cycliste en le rapprochant davantage des peuples du monde. On peut faire une idée précise du long chemin à parcourir pour le cyclisme marocain avec un aperçu des disciplines qui constituent ce sport aujourd’hui.
L’EN « B » au Tour du Gabon
La sélection marocaine B prendra part à la cinquième édition du Tour cycliste du Gabon, plus connue sous le nom de “Tropicale Amissa Bongo”, qui se déroulera du 19 au 24 janvier. Les couleurs nationales seront défendues par les coureurs Mohamed Regragui, Mohamed Said Ammori, Ismail Laayoune, Adnane Arbia, Noureddine Ouarchi et Driss Hanini, sous la supervision de l'entraîneur national Mustapha Afandi. Le programme de cette compétition, inscrite au calendrier de l'Union cycliste internationale, comprend six étapes, devant se disputer sur un parcours de près de 700 km. Quinze équipes seront au départ: Maroc, France, Kenya, Rwanda, Cameroun, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Tunisie et Egypte, en plus de deux équipes du Gabon et une sélection Pro-Continentale.