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Mardi vers 20H45 (locales et GMT), "le camp de la Minusma situé dans le quartier Château d'Eau à Gao a été la cible d'une attaque par mortiers ou roquettes" et "selon les rapports préliminaires, un Casque bleu a été tué et trois autres ont été grièvement blessés", a affirmé la Minusma dans un communiqué.
Une source de sécurité malienne jointe à Gao a fait état à l'AFP de "quatre autres Casques bleus grièvement blessés". Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué à Pékin qu'un Casque bleu chinois avait été tué mardi dans "une attaque terroriste" au Mali.
Par ailleurs, "deux agents maliens privés de sécurité et un expert international ont été tués", lors d'une autre attaque à l'arme légère qui a ciblé le local d'un prestataire de service de l'UNMAS (Service de lutte antimine des Nations unies) situé dans un autre quartier de la ville le Gao, a indiqué la Minusma.
"Plus d'une dizaine des membres du personnel de la Minusma, dont des civils", ont aussi été "légèrement blessés" dans l'assaut, a ajouté la Minusma.
Cette double attaque est la dernière d'une série d'opérations contre les forces étrangères déployées au Mali depuis le lancement en janvier 2013 d'une intervention militaire internationale contre des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ayant contrôlé le nord de ce vaste pays sahélien. Le 29 mai, cinq Casques bleus ont péri dans la région de Mopti (centre), dans une embuscade à environ 30 km de Sévaré. Le 18 mai, une autre attaque avait fait cinq morts parmi des Casques bleus tchadiens au nord d'Aguelhoc (extrême nord-est). Un sixième soldat de la paix tchadien, blessé, est décédé quelques jours plus tard à l'hôpital. Cet assaut a été revendiqué par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda.
Des cellules dormantes jihadistes sont présentes dans la ville de Kidal et dans les montagnes environnantes.
Le nord du Mali était tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée. Les jihadistes ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes et étrangères.