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Selon l'agence de presse Fars, plus de vingt prévenus sont concernés.
C'est le troisième procès collectif qu'organise la justice iranienne depuis la crise d'une ampleur sans précédent depuis la Révolution islamique de 1979.
Plus de cent personnes ont déjà comparu pour des chefs d'inculpation divers, dont des atteintes présumées à la sécurité nationale.
L'universitaire française Clotilde Reiss, la Franco-Iranienne Nazak Afshar qui travaille pour l'ambassade de France à Téhéran et un Iranien employé de l'ambassade de Grande-Bretagne ont été jugés dans ce cadre.
Nazak Afshar a été libérée mardi. En revanche, Clotilde Reiss est toujours derrière les barreaux. La France a pourtant accepté de verser une caution pour obtenir la libération conditionnelle de l'universitaire et s'est dit prêt à l'accueillir dans son ambassade à Téhéran le temps que le verdict soit rendu par la justice iranienne.
Selon l'agence Mehr, aucune figure de l'opposition ne figure parmi les prévenus qui devaient comparaître dimanche.
D'après l'acte d'accusation lu à l'audience, certains prévenus sont poursuivis pour avoir tenté de renverser le régime islamique, participé à des manifestations illégales et utilisé des explosifs artisanaux.
"Les aveux des détenus révèlent que ce complot a été planifié il y a plusieurs années et que la récente élection n'était qu'un prétexte pour le mettre à exécution", poursuit l'acte d'accusation, repris par l'agence de presse Irna.
Ces procès ont été dénoncés par les Occidentaux et par des associations de défense des droits de l'homme. Des spécialistes de l'Iran y voient une tentative du pouvoir visant à en finir avec l'opposition modérée.
Des associations de défense des droits de l'homme estiment que des centaines de personnes, dont des opposants, des journalistes et des avocats, ont été arrêtés pendant le mouvement de contestation. Deux mois après le scrutin contesté, un grand nombre d'entre eux seraient toujours sous les verrous.







