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La question palestinienne a toujours concerné tous les Marocains. Elle fait d’ailleurs l’unanimité comme l’a rappelé M. Oualalou. Preuve en est, quand il s’agit de la cause palestinienne, toutes les forces politiques font table rase de leurs divergences et adoptent un seul discours. Le maître mot est la libération des territoires occupés. Ce qui a toujours constitué l’une des priorités du peuple marocain. D’ailleurs, comme l’a indiqué M. le maire juste après la défaite de 1967 Rabat a vu la création de l’Association marocaine pour le soutien du peuple palestinien. Une initiative issue de la volonté de quelques nationalistes. Et depuis, la question palestinienne est devenue l’affaire de tous et répond aux aspirations des Palestiniens. Il va sans dire que l’une des préoccupations majeures des Palestiniens, c’est d’obtenir une reconnaissance internationale à travers leur adhésion à l’ONU. Mais en attendant cette consécration, un grand pas a été déjà franchi puisque la Palestine a rejoint les rangs des membres de l’Unesco. Ce qui n’est pas sans conséquences. Quant aux spécificités qui lient les deux villes, M. Oualalou a rappelé à cet effet que la capitale marocaine a accueilli bon nombre de rencontres qui tendaient toutes à défendre les intérêts de la ville sainte. Actuellement, le comité Al Qods présidé par Sa Majesté le Roi veille à la protection des droits des Palestiniens et au développement de divers projets.
Adnane Ghaleb Al Housseini est revenu pour sa part sur les liens qui ont toujours existé entre les deux peuples. Il a évoqué plus spécifiquement le quartier des Marocains plus connu sous le nom de « Hay al Maghariba » où bon nombre de familles marocaines ont élu domicile et ont fait de la lutte palestinienne la leur. Le maire de la ville sainte a insisté sur le fait que les territoires occupés traversent une crise sans précédent au vu des atrocités commises à leur encontre par les sionistes. Il appelle donc à renforcer les rangs face à toutes ces injustices. Cette initiative, concrétisée par la signature de la présente convention, s’inscrit dans cette logique. L’union, ne fait-elle pas la force ?