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La contrefaçon de l'euro "est concentrée sur trois pays du bassin méditerranéen: France, Italie et Espagne", souligne l'Office central pour la répression du faux monnayage (OCRFM) de la DCPJ.
Les trois pays, "Espagne, France et Italie représentent 70% du faux monnayage, avec une part prédominante pour la France". La Banque centrale européenne (BCE) a recensé en 2009, dans l'ensemble des Etats de l'Union européenne, un total de 860.000 fausses coupures, toutes valeurs faciales confondues, soit une augmentation de 24% du volume par rapport à 2008.
Les chiffres des six premiers mois de l'année 2010 confirment cette tendance. Selon la même source, le taux de circulation de faux euros détectés en France est "le plus important de toute l'UE, mais la fabrication qui alimente ce circuit provient quasi essentiellement de la grande région sud italienne, en commençant par Naples".
C'est assez dire que "le partenariat franco-italien, sur cette thématique majeure, et l'ouverture aux pays du bassin méditerranéen apparaissent comme les conditions nécessaires à la réussite d'un dispositif de lutte efficace", estime-t-on.
Sept pays européens participeront à ce séminaire: Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte et Portugal, ainsi que quatre Etats tiers: Algérie, Israël, Maroc et Turquie.
La BCE, les banques nationales française et italienne seront présentes à Palerme, de même que l'Office de lutte antifraude (OLAF) de l'UE, et les organismes internationaux de police Interpol et Europol.
Durant ces trois jours de séminaire, les soixante six participants attendus étudieront notamment l'installation sur le bassin méditerranéen de cette criminalité et son organisation.
Deux ateliers de formation à la reconnaissance des signes de sécurité de l'euro seront mis en place, pour les billets en collaboration avec les banques nationales française et italienne et, pour les pièces, avec les établissements monétaires.