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Sous l’effet de ces trois produits alimentaires, l’indice de référence des prix mondiaux des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 128,3 points en avril. Il a ainsi progressé de 1% (1,2 point) par rapport à mars 2025.
Globalement, l’indice FAO « a gagné 9 points (7,6%) par rapport à sa valeur constatée il y a un an, mais affichait encore un recul de 31,9 points (19,9%) par rapport à son niveau record de mars 2022 », a constaté l’agence onusienne.
Dans le détail, l’indice FAO des prix des céréales a enregistré une valeur moyenne de 111 points en avril, signe du renchérissement de toutes les principales céréales. Les données suggèrent qu’il a ainsi gagné 1,3 point (1,2%) par rapport au mois de mars, mais est resté inférieur de 0,6 point (0,5%) par rapport à son niveau d’il y a un an.
Selon l’institution basée à Rome, la légère hausse des prix mondiaux du blé est justifiée par le « resserrement des disponibilités exportables en Fédération de Russie », tandis que l’augmentation de l’indice FAO des prix de tous les types de riz est attribuée à l’accroissement de la demande de variétés parfumées.
En raison d’une diminution saisonnière des stocks aux Etats-Unis d’Amérique, l’organisation internationale a relevé une augmentation des prix internationaux du maïs. De son avis, les fluctuations monétaires observées sur les marchés mondiaux «ont joué sur l’évolution des prix, tandis que les ajustements apportés aux politiques tarifaires ont fait croître les incertitudes».
En s’établissant en moyenne à 121,6 points en avril, suite à une hausse enregistrée dans toutes les catégories, l’indice FAO des prix de la viande a gagné 3,7 points (3,2%) de plus qu’en mars et 5 points (4,3%) de plus que sa valeur enregistrée il y a un an.
Sur fond de demande d’importation soutenue et de disponibilités mondiales limitées, les prix de la viande bovine se sont également affermis, en particulier en Australie et au Brésil, a fait savoir l’institution ajoutant que ceux de la viande d’ovins ont eux aussi progressé, en raison du vif intérêt des acheteurs dans les marchés clés.
Quant aux prix de la viande de volaille, les chiffres suggèrent qu’ils « ont augmenté modérément, en particulier au Brésil, où le dynamisme de la demande extérieure et les ralentissements des processus de transformation consécutifs aux fêtes ont réduit les stocks exportables et exercé une pression à la hausse sur les prix », selon le rapport.
Les prix du beurre ont atteint un nouveau record historique
Enfin, après avoir enregistré une moyenne à 152,1 points en avril, soit 3,5 points, l’indice FAO des prix des produits laitiers a cru de 2,4% par rapport au mois précédent. Il «affiche à présent une hausse de pas moins de 22,9% par rapport à l’année dernière, à la même période», a indiqué la FAO imputant cette progression principalement «aux prix internationaux du beurre, qui ont atteint un nouveau niveau record du fait d’une diminution des réserves en Europe».
Il est important de noter que la hausse des indices des prix des céréales, des produits laitiers et de la viande a compensé la baisse de ceux du sucre et des huiles végétales, comme l’a relevé l’agence dans son rapport.
En effet, bien qu’affichant encore une hausse de 20,7% par rapport au niveau enregistré un an auparavant, l’indice FAO des prix des huiles végétales a fléchi de 2,3% en avril ; après s’être établi en moyenne à 158 points.
«Cette baisse s’explique principalement par le recul des prix des huiles de palme, qui a plus que compensé la hausse des cours de l’huile de soja et de colza», a indiqué l’organisation notant que ceux de l’huile de tournesol sont restés globalement stables.
En recul de 3,5% par rapport à mars, l’indice FAO des prix du sucre a de son côté enregistré une valeur moyenne de 112,8 points en avril, «principalement en raison de craintes liées à l’incertitude des perspectives économiques et à leur éventuel impact sur la demande du secteur de la transformation des aliments et des boissons».
Alain Bouithy