-
SM le Roi reçoit SAR le Prince Turki Ben Mohammed Ben Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, émissaire du Serviteur des Lieux Saints de l’Islam, porteur d’un message au Souverain
-
Dallas: Africa 50 salue l'engagement du Maroc en faveur du développement en Afrique
-
Les relations entre le Maroc et l’Autriche, un exemple de partenariat euro-africain
-
Coopération maroco-saoudienne: Vers un partenariat dans le secteur minier
-
L'AMSSNuR et l'AIEA lancent un programme de formation régional exhaustif
Les fonctionnaires ont été surpris, en cette fin de mois, par le fait que le gouvernement Benkirane ait effectué des retenues sur leurs salaires sans les en avoir préalablement avisés.
Interrogé à ce propos, Adelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, a condamné cette opération affirmant que les fonctionnaires devaient être dûment informés de toute décision de nature à impacter leurs revenus mensuels.
« Le gouvernement n’a pas le droit de procéder à ces retenues sur les salaires des fonctionnaires sans les aviser soit par communiqué de presse, soit par circulaire ou par n’importe quel moyen de publicité ». Et de marteler qu’ « il y a des règles et des procédures qu’il faut respecter ».
Il a, par ailleurs, affirmé que cette question sera de toute évidence abordée lors de la réunion prévue aujourd’hui entre les directions de la Fédération démocratique du travail et de l’Union générale des travailleurs du Maroc avec le gouvernement.
Selon des sources concordantes, l’Exécutif a procédé à ces retenues en application de la décision commune du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et celui de l'Economie et des Finances parue au Bulletin officiel le 12 janvier 2015.
Il a opéré une retenue de 1,50 % du traitement brut de chaque fonctionnaire au titre de la couverture médicale obligatoire pour le secteur mutualiste. Cette retenue oscille entre 15 et 80 DH.
Il convient également de rappeler que le gouvernement applique la même méthode en procédant aux retenues sur les salaires des fonctionnaires grévistes. Outre le fait qu’il n’a pas le droit de le faire en l’absence d’une loi organique relative au droit à la grève, il demande des explications à ces fonctionnaires. Mais en opérant ces ponctions, il le fait sans aviser les intéressés et sans que ces retenues ne soient officiellement justifiées au niveau des bulletins de paie.