-
Les initiatives du Maroc louées sur les plans régional et multilatéral
-
Rejet total des plans séparatistes visant à porter atteinte à la souveraineté des États
-
Le Sommet de l’OCI salue le rôle de SM le Roi dans le soutien à la cause palestinienne
-
Focus sur l’importance du dispositif juridique de la presse dans la consolidation de la profession
-
Seul Alger semble concerné. Une pseudo-conférence médiatique pour une quelconque solidarité avec les pantins du polisario se passe dans l’indifférence totale
Selon un communiqué de presse rendu public avant-hier, presque 1000 membres représentant toutes les institutions affiliées à l’USIB ont pris part à cette réunion pour discuter d’un seul point, à savoir la situation organisationnelle au sein de cette union.
Lors de cette réunion, il a été décidé de démettre Farouk Chahir de ses fonctions à la tête de l’USIB et de le remplacer par Amal El Amri.
Selon la même source, les décisions prises lors de cette réunion ont pour finalité de «mettre fin à toutes les pratiques anti-démocratiques et la prise de décision individuelle au mépris des principes de l’UMT, ses statuts et usages syndicaux ».
Nous avons contacté Farouk Chahir pour connaître sa version des faits, mais son téléphone était hors ligne.
Contactée par nos soins, une source de l’UMT nous a affirmé que la décision prise à l’encontre de Farouk Chahir était prévisible, étant donné que depuis plus d’une année, ce dernier n’assistait plus aux réunions des instances dirigeantes de cette centrale syndicale. « De 2010 à 2015, Farouk Chahir a assumé les fonctions de secrétaire général adjoint de l’UMT et après 2015, il a été rétrogradé au poste de quatrième secrétaire général adjoint. Mais apparemment, il n’a pas appris la leçon. Il a donc cessé d’assister aux réunions du secrétariat national de la centrale ». Suite à quoi, il a été démis il y a quelques semaines de ses fonctions, selon la même source.
Notre interlocuteur a nié toute relation entre ce changement et le retour du groupe d’Abdelhamid Amine au sein de l’UMT après quatre années de divorce avec la direction de cette centrale syndicale. Il convient de rappeler que Adelhamid Amine, Khadija Rhamiri et Abderrazzak Drissi ont été expulsés en 2012 des instances de cette centrale syndicale, ce qui les a poussés à créer des structures parallèles à celles de l’UMT et qui en portent la même dénomination affublée du qualificatif de « Courant démocratique ». Il s’agit en l’occurrence de la Fédération nationale de l’enseignement (FNE), de la Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales (FNOFCL), de l’Union syndicale des fonctionnaires (USF) et de la Fédération nationale du secteur agricole (FNSA). « Deux structures à savoir la FNOFCL et la FNSA ont regagné l’UMT et il y a actuellement des discussions dans ce sens avec la FNE », nous a assuré la même source.