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Rabat et ses artistes plasticiens : 1912-2012, est en fait une sorte de rétrospective des artistes qui sont liés de près ou de loin à la capitale. Ils y sont soit nés, soit y ont séjourné ou tout simplement y ont trouvé leur source d'inspiration. «Ce qui est intéressant, c'est qu'on retrouve toutes les générations du IXème siècle jusqu'à nos jours», a indiqué M. Oualalou. Des œuvres de grands peintres de renommée internationale tels que Jean-François Portales, Levy-Dhurmer ou José Cruz Herrera. «La majorité des artistes orientalistes ayant séjourné au Maroc, soit parce qu'ils faisaient partie de l'armée, soit qu'ils avaient un lien quelconque avec le général Lyautey », n'a pas manqué d'expliquer Hakima Lebbar en sa qualité de commissaire de l'exposition. Bien évidemment, une grande place a été réservée aux artistes marocains. Mais nul doute que la présence de Ben Ali, de par son œuvre, revêt une grande signification.
N'est-il pas considéré comme le premier artiste marocain? Il côtoie Moulay Ahmed Drissi et Hassan El Glaoui. Quant à Mahjoubi Aherdane, c'est l'artiste qu'on retrouve et non l'homme politique. L'art naïf est représenté à travers les œuvres tout aussi magiques de Mohammed Lagzouli et Mohammed Naciri... Quant à l'univers fantastique, on y retrouve Abdeslam Rbouh.
L'art contemporain n'est pas en reste. Il est même représenté par une brochette d'artistes. On peut citer, entre autres, Issa Ikken, Larbi Belkadi, Mohamed Kacimi. Bouchta Lhyani, en rendant hommage au grand Edmond Amrane El Maleh, a inscrit sur l'œuvre qui lui est dédiée un numéro de téléphone en précisant qu'il ne correspond à aucun abonné (bien évidemment).
Et les femmes dans tout cela? Elles ne sont pas très présentes dans cette exposition. On peut citer Rim Laâbi et Jamila Lamrani parmi le petit nombre d'exposantes. Selon Madame Lebbar, Meriem Laâlej et Amina Benbouchta devaient être représentées mais leurs toiles étaient trop grandes. Elle déplore par la même occasion bon nombre d'absents: «Malheureusement, on ne peut pousser les murs de la galerie Bab Rouah pour contenir tout le monde ».
A rappeler que la majorité de ces œuvres proviennent des collections de grandes institutions telles que Bank Al-Maghrib, la Caisse de dépôt et de gestion, le ministère de l'Economie et des Finances…Le reste a été prêté par des artistes ou des collectionneurs privés qui ont contribué ainsi à la réussite de cet événement.
Par ailleurs, il est à préciser que les deux expositions de Bab Rouah et Bab El Kbir resteront ouvertes au public le lundi 5 et mardi 6 novembre courant. Une aubaine pour les retardataires qui peuvent encore découvrir tant de richesses !