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Signés par les deux responsables, ces accords viennent compléter le cadre juridique régissant les relations économiques entre les deux pays et renforcer les investissements japonais au Maroc. Le premier accord, portant sur la promotion et la protection de l'investissement, a pour objectif de créer des conditions favorables aux investissements dans le territoire de chaque pays, et ce, afin de promouvoir les relations économiques et bilatérales.
Les deux ministres ont également signé une convention visant à éviter la double imposition en matière d'impôts sur le revenu et à prévenir l'évasion et la fraude fiscales.
Cette convention s'applique aux personnes résidant dans le territoire des deux parties et couvre les impôts sur le revenu dans les deux pays.
Le troisième document, un accord sous forme d'échange de notes relatif à un don d'équipement au profit de la délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), s'inscrit dans le cadre du programme japonais «The Economic and social development program». Il a pour objectif l'équipement de cinq ateliers de production dans des établissements pénitentiaires marocains.
Cette cérémonie de signature s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Japon au Maroc, Takuji Hanatani et de l’ambassadeur du Maroc au Japon, Rachad Bouhlal, ainsi que des représentants des départements ministériels des deux pays.
Le Maroc salue la position du Japon relative à notre intégrité territoriale
«Le Japon ne reconnaît aucune entité séparatiste, comme cela a pu être rappelé lors du sommet Japon-Afrique (TICAD-VII), qui a eu lieu à Yokohama, au Japon, en août dernier», a poursuivi le ministre délégué, dans ce sens.
En août dernier, le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono, avait réitéré, à l'ouverture du 7ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la TICAD, la position officielle de son pays de non reconnaissance de la pseudo-RASD, soulignant que «la présence dans la TICAD-VII de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme Etat n'affecte en rien la position du pays par rapport au statut de cette entité».
«Le Japon ne reconnaît pas la pseudo-RASD. Ceci est une position constante et immuable. Le Japon n’a pas l’intention de la changer», avait affirmé, pour sa part, le directeur général du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au ministère japonais des Affaires étrangères, l'ambassadeur Katsuhiko Takahashi, avant le début des travaux du sommet. Placé sous le thème «Faire progresser le développement de l'Afrique à travers les hommes, la technologie et l'innovation», le sommet, qui vise à mener des concertations et des débats sur le développement du continent africain et d'autres thèmes liés à la sécurité et la stabilité, avait connu la participation de plus de 4.500 personnes.