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Des affinités qui ne datent pas d'aujourd'hui. Même avant le Printemps arabe et les changements opérés par le Maroc depuis 2011, les relations entre les islamistes du PJD et les USA étaient très bonnes et les contacts entre les leaders de ce parti du temps où il était encore dans l'opposition et l'ambassade des Etats-Unis étaient pour le moins fréquents.
Et quand les opposants au gouvernement présidé par le patron du PJD, Abdel-Ilah Benkirane, avaient critiqué la politique menée par ledit gouvernement comme l'exigent les principes de toute démocratie qui se respecte, l'ambassadeur des Etats-Unis en personne, Samuel Kaplan, s’est précipité de voler à son secours, s’octroyant le droit de recommander aux Marocains de faire preuve de “patience”, dans un entretien accordé aux médias marocains, estimant que tout « changement qui se veut profond nécessite plusieurs années ». Et pourtant, Kaplan avait nié, dans un autre entretien avec le quotidien de la place, que les Etats-Unis s'immiscent dans les affaires intérieures du Maroc, précisant qu'ils veulent seulement comprendre comment les Marocains raisonnent (sic).
Cette connivence entre le parti islamiste et l'administration américaine ne devrait pas laisser indifférents les autres partis politiques qui voient en cela une espèce d'ingérence dans les affaires intérieures marocaines et un soutien manifesté à un parti politique au détriment des autres. Un politicien marocain s'est même insurgé contre cette connivence en affirmant que «le Parti de la justice et du développement gouverne au Maroc sur ordre américain ».