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Le 1/3 de ces cas de violence est commis par des tiers alors qu’une faible proportion des plaintes vise les parents des victimes, a souligné M. Melati lors d’un colloque organisé samedi à Guelmim sur le thème : "Le droit des femmes et des filles de mener une vie sans violence".
"Ce chiffre de 17.000 cas de violence sur les femmes varie peu, à la hausse comme à la baisse, depuis plusieurs années, mais il reste inquiétant et pose plusieurs interrogations sur le phénomène de violence à l’égard des femmes", a-t-il noté au cours de ce colloque organisé par la Ligue amazighe des droits de l’Homme à l’occasion de la Journée internationale des femmes.
Ce responsable du ministère de la Justice a mis en relief les efforts soutenus déployés par le Maroc pour endiguer ce phénomène sur les plans législatif et institutionnel et au niveau de la mise en conformité de la législation nationale avec les conventions internationales en la matière.
Il a également fait savoir que le ministère de la Justice est en train de développer l’expérience des cellules de prise en charge créées auprès des tribunaux qui offrent des services socio-juridiques aux victimes de ces violences.
M. Melati a attiré l’attention sur le fait qu’il ne faut pas beaucoup compter sur la politique pénale et l’approche répressive pour lutter contre le phénomène, appelant plutôt à davantage de complémentarité entre la politique pénale et les différentes politiques publiques d’ordre économique et social.