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Le polisario n’a aucune qualité pour prétendre représenter la population du Sahara marocain, a indiqué Pedro Diaz de la Vega Garcia, expert mexicain en développement international.
Intervenant lors d'une visioconférence organisée jeudi par la Coalition pour l'autonomie du Sahara "AUSACO", Pedro Diaz Garcia a discrédité la thèse défendue par les séparatistes selon laquelle le polisario est le représentant légitime de la population sahraouie, arguant que "cette entité factice n’a aucune qualité pour prétendre représenter les Sahraouis marocains, puisque ces derniers participent aux élections locales et législatives et élisent démocratiquement leurs représentants aux collectivités territoriales et au Parlement marocain".
"Les élus locaux du Sahara marocain sont les seuls représentants légitimes des populations sahraouies, car ils jouissent de la légitimité démocratique, à la différence d'une minorité qui réside hors de leur patrie et tente illusoirement et sans le moindre fondement légal de s'auto-proclamer représentatif de ces populations", a avancé l'expert dans le cadre de cette visioconférence tenue sous le thème "La réalité du différend régional sur le Sahara : Responsabilité de l'Algérie, nature du polisario et l'autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain".
Se référant au triple scrutin communal, régional et législatif du 8 septembre, Pedro Diaz Garcia a indiqué que "la population de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra et de la région de Dakhla-Oued Eddahab du Sahara marocain s’est massivement déplacée aux urnes lors des dites élections, avec un taux de participation de plus de 66%, marquant ainsi son attachement indéfectible à son identité marocaine et à l'exercice de son droit inaliénable à la gestion démocratique de leurs affaires locales".
"Ces élections permettront, à la région de renouveler ses élites politiques, qui poursuivront la planification et la gestion des efforts de développement menés dans la région dans le cadre du Nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé en novembre 2015 par SM le Roi Mohammed VI", a t-il ajouté.
Pedro diaz Garcia n’a pas manqué de mettre l’accent sur la reconnaissance par le Comité des vingt-quatre de la représentativité des élus locaux du Sahara, lesquels sont invités à participer aux travaux de son Séminaire régional depuis 2018 en tant que représentants de la région.
Il a, à cet égard relevé que "les nouveaux vice-présidents des régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab ont été invités par la présidente dudit Comité à participer à sa session de fond, tenue en juin 2021 à New York, ainsi qu’à son Séminaire régional, tenu août 2021 en Dominique".
Le polisario, quant à lui, ne peut se prévaloir, selon l'expert mexicain, que de la qualité de pétitionnaire, à l'instar des dizaines d’autres pétitionnaires auditionnés chaque année par la 4 ème Commission de l’Assemblée générale, sachant qu’il n’a jamais été reconnu comme "mouvement de libération nationale" par l'ONU.
Il a également attiré l’attention sur l'absence d'un cadre juridique clair qui régit la condition des populations de Tindouf, une situation qui, selon lui, est exceptionnelle et inédite en droit international.
"La situation géographique des camps de Tindouf ainsi que leur gestion par le polisario sont illégales", a-t-il encore dit.
Lancée en juillet 2019, l'"AUSACO" rassemble des juristes, des universitaires, des chercheurs, des personnalités issues du monde des médias et des membres influents de la société civile, issues de nationalités des cinq continents et représentant 155 pays à travers le monde.
Ces différentes personnalités mènent un travail d'information et de sensibilisation auprès de différents publics sur l’évolution réelle du différend régional sur le Sahara, loin des stéréotypes et des approximations historiques et juridiques, ainsi que sur les progrès politiques, économiques et sociaux que connaît la région du Sahara marocain, tout en les mettant dans la perspective de sa marocanité immuable.











