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Les finances publiques sont la résultante de toutes les composantes, et partant, elles doivent profiter à tous et à toutes, dans un esprit d’équité, d’égalité et de justice sociale. La question qui se pose et s’impose : «La législation financière comporte-t-elle des mesures visant à consacrer l’égalité requise?». Les acteurs associatifs sont catégoriques : non. «Il serait ainsi impératif de procéder à des réformes afin de réparer ce préjudice», souligne-t-on dans le mémorandum élaboré par le collectif des ONG en faveur de la budgétisation sensible au genre. Ce mémorandum met l’accent sur la loi de Finances et la gestion financière en général. Pour le premier axe, le collectif assure que la loi de Finances actuelle présente des lacunes, à même d’entraver la concrétisation de toute justice sociale. La proposition de ce groupement associatif est claire.
Dix-sept articles sont à améliorer. Mais l’article 1 annonce d’ores et déjà la couleur. Le texte défendu serait : «La loi de Finances prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat, dans les limites d’un équilibre économique et financier, fondé sur l’approche genre et l’approche régionale, qu’elle établit ». Et dans la même optique, le collectif apporte un rectificatif à l’article 33, appelant vivement à ce que la loi de Finances fasse l’objet d’un débat profond, dans le cadre de plusieurs rencontres, avec la participation de la société civile. Par cette proposition, le collectif vise à instituer un texte du budget sensible au genre simple, à la portée de tout le monde avec de nouveaux indicateurs, (âge, sexe et milieu), et prenant en considération également la condition des groupes, fragiles des deux sexes. Ce que beaucoup d’associations civiles reprochent à la loi de Finances, c’est le manque de transparence.