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La dernière en date est l’appel lancé par ce pseudo-alem au ministère des Habous et des Affaires islamiques pour qu’il se dote d’un Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, c’est-à-dire la coinstitution d’une police religieuse copiée sur le modèle de l’institution Muttawaa en Arabie Saoudite ou dans d’autres pays comme le Soudan ou chez les intégristes talibans.
Dans une nouvelle vidéo diffusée récemment, Abou Naim a prétendu que « Chaabane est le mois du nudisme et de la débauche et Ramadan celui du reniement de la foi et de l’apostasie », avant de s’attaquer à Said Lakhal, chercheur spécialisé dans les groupes islamistes, qu’il a qualifié de « marxiste communiste intégriste » et au chercheur égyptien Sayed Al Koumni qui a pris part récemment à une conférence à Rabat sur la religion et la politique.
Abou Naim a accusé les deux chercheurs d’apostasie.
Ce n’est pas la première fois que ce pseudo-prêcheur s’en prend à des personnalités publiques. Il avait déjà tenu des propos injurieux contre des leaders politiques, des chercheurs, des penseurs dont le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, le chercheur Ahmed Assid et le penseur Abdellah Laroui. Il n’a même pas épargné des personnes défuntes comme le penseur Mohamed Abed El Jabri ou le martyr de l’USFP, Mehdi Ben Barka.
A noter que le tribunal de première instance de Casablanca avait condamné l’année dernière ce pseudo-alem à un mois de prison avec sursis. Il était poursuivi pour outrage à corps constitué et diffamation dans des déclarations faites via une vidéo diffusée sur YouTube. Le tribunal avait aussi condamné Abou Naïm à verser une amende de 500 dirhams.
Plusieurs observateurs ont alors remarqué que le tribunal a fait montre de clémence à son endroit et que la sentence ne répondait absolument pas au degré de gravité des chefs d’accusation qui sont assimilables à une incitation à la haine et au meurtre. Cette clémence dont a bénéficié Abou Naim explique-t-elle ses nombreuses sorties médiatiques incendiaires ?