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Nabil Dirar reste le grand en gueule que l’on a toujours connu : «Gerets n'a pas besoin de moi, je n'ai pas besoin de lui. C'est la vie»

Mardi 21 Février 2012

Nabil Dirar reste le grand en gueule que l’on a toujours connu : «Gerets n'a pas besoin de moi, je n'ai pas besoin de lui.  C'est la vie»
Sport/Foot Magazine est parti à la rencontre de Nabil Dirar qui a signé un contrat juteux avec la formation monégasque. L’ailier marocain, a notamment évoqué son avenir international et sa relation tumultueuse avec l'équipe nationale du Maroc. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Nabil Dirar demeure le seul international Marocain qui ne mâche pas ses mots lorsqu’on lui demande son avis sur les Lions de l’Atlas.
Le sélectionneur national, Eric Gerets, n’avait pas jugé bon de faire appel aux services de Nabil Dirar à l’occasion de la CAN 2012. De son côté, Dirar, qui n’a toujours pas avalé la mésaventure qu’il avait vécue lorsque Lemerre était à la tête des Lions, a déclaré :«J'ai ma fierté. Je ne voulais pas aller à la CAN pour être sur le banc ou dans la tribune. Y aller regarder les autres, ça ne m'intéressait pas. Ma femme enceinte a plus besoin de moi qu'une équipe qui ne veut pas me faire jouer. Passer autant de temps en Afrique pour ne pas être repris sur la pelouse: ça ne va pas, non? C'est un voyage scolaire ou quoi?».
Nabil Dirar explique sa non sélection et ne se cherche aucune excuse : «J'ai dit dans une interview que je ne voulais pas aller à la CAN pour faire du bronzage, Eric Gerets l'a mal pris. Il a eu peur que je réagisse mal si je ne jouais pas». Le médian monégasque précise «quelques jours plus tôt, c'était encore fort probable que j'y aille. Un responsable de la Fédération m'avait appelé: "Prépare ton passeport, faxe-moi ceci et cela." Puis, il y a eu la parution de cette interview et ça a tout changé».
La langue de bois, c’est pour les autres, pas pour Dirar qui estime qu'il avait largement sa place dans l’effectif d’Eric Gerets et franchement, il n'a pas tort de le penser, il dit «Il n’y a pas photo, je devais y être. Je peux jouer à tous les postes offensifs, ça veut dire que je dois être au minimum sur le banc. Des gars qui sont toujours réservistes dans leur club ont été sélectionnés et ont joué... Gerets n'a pas besoin de moi, je n'ai pas besoin de lui, c'est la vie». Cependant, Dirar précise qu’il reste à la disposition de la FRMF «si on m'appelle, j'irai… Mon objectif, ce n'est pas du tout l'équipe du Maroc mais je répondrai si on a besoin de moi. Si c e n’est pas le cas, je ne dirai jamais: "Oh putain, le vilain, il ne m'a pas sélectionné».
Dirar ne va pas en sélection, pour se faire des amis, pour fumer la chicha ou pour sortir en discothèque en pleine préparation, il y va car il veut défendre les couleurs du Maroc «Je ne vais pas là pour rigoler avec tout le monde, je ne suis plus un gamin. Je n'ai pas besoin de prendre tous mes coéquipiers dans les bras, ce ne sont pas mes potes. (...) Dans un club ou dans une sélection, tu n'as pas d'amis, tu n'as que des faux culs. Tout le monde ne pense qu'à sa gueule» explique Dirar qui rejoint l’avis de notre rédaction et celui de plusieurs supporters marocains avisés.
Pour Dirar, si les Lions de l’Atlas ont essuyé une nouvelle débâcle c’est principalement à cause de quelques joueurs. «Ça  a foiré parce qu'il y a beaucoup d'égoïsme dans le groupe, des gars qui ne pensent qu'à eux», confirme l’international marocain qui n’hésite pas à tacler les Taarabt & Co «J'en vois qui font des petits trucs pour le fun. Moi aussi, je peux dribbler quatre adversaires puis perdre le ballon. Je le faisais quand je jouais au futsal à 18 ans. C'est joli, mais à quoi ça sert?».

Réunion du bureau fédéral

Le Bureau fédéral tiendra aujourd’hui au siège de la FRMF à Rabat une réunion qui sera consacrée essentiellement à la modeste prestation du Onze national lors de la dernière CAN disputée au Gabon et à la Guinée Equatoriale.
Entre autres points devant être débattus, celui du sélectionneur national Eric Gerets qui devra en principe aller jusqu’au bout de son contrat qui prendra fin en 2014.

Lionsdelatlas.ma

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