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Tout d’abord et comme l’a dit Moulay Hafid Elalamy «la candidature du Maroc dépend de la qualité du dossier et des hommes qui le portent, et non uniquement des moyens financiers». Justement, un dossier bien ficelé est une donnée dont a singulièrement manqué la dernière des quatre précédentes candidatures marocaines. Un fait avéré et confirmé par Hicham El-Amrani : «Ce dossier est bien plus consistant que le dernier présenté en 2003 pour l’édition 2010 attribuée à l’Afrique du Sud. Il est incomparable tellement le pays a évolué aux niveaux social, économique et politique, avec le développement des routes, l’arrivée du TGV, nos capacités aéroportuaires. Tout a été multiplié par deux ou deux et demi».
Alors que pour la première fois le Mondial sera disputé par 48 équipes, la disponibilité d’un nombre de stades conséquent est fondamentale. Sur ce point, Hicham El-Amrani a tenu à rassurer :«La FIFA demande quatorze stades, mais douze sont retenus. Nous en avons déjà six. On va en proposer quinze (…) On construira des enceintes à capacité modulable avec le minimum requis (40000 places), 60000 pour les demies et 80000 pour la finale. Ensuite, ces stades seront réduits à une capacité plus logique. Ils permettront à des catégories de population, la jeunesse par exemple, de les utiliser pour la culture, le sport, etc. Ce seront des espaces de vie», a-t-il précisé. Parallèlement, Moulay Hafid Elalamy a renchéri en promettant qu’"aucun dirham ne sera dépensé s'il ne peut servir in fine à la population".
Autant d’ambitions qui évoquent instantanément les problèmes liés à l’exploitation et l’entretien qu’ont connus post-Coupe du monde, les stades en Afrique du Sud et au Brésil. D’ailleurs, à la question, N’avez-vous pas peur de tomber dans un trop grand gigantisme ? Hicham El Amrani a réfuté : «Non, car on a besoin de développer la pratique du foot et de la pérenniser. On a besoin de douze stades dans un pays comme le Maroc».
Le moins que l’on puisse dire est que la confiance règne côté marocain, et ce malgré la concurrence féroce, symbolisée par un trio d’adversaires qui, en réalité, n’en est qu’un. Car à la candidature du Royaume, s’opposera celle américaine déguisée en projet nord-américain avec le Mexique et le Canada. Si cette candidature l’emporte, les Etats-Unis accueilleront en vrai 60 des 80 matchs. Et même si les Américains ont tous les atouts pour être craints, Hicham El-Amrani n’est pas de cet avis :«Nous avons des atouts très importants pour les joueurs et les supporters. Il n’y aura jamais plus d’une heure et quart de vol entre les sites. Il y aura moins de fatigue et ça pourra aider à une meilleure qualité de jeu. On souhaite offrir une Coupe du monde pour tous les budgets, permettre à un supporter anglais de faire un aller-retour Londres-Marrakech sans que cela lui coûte une fortune. En plus, le Maroc est un pays arabe, berbère, africain, aux influences andalouses et européennes. On veut offrir cet aspect multiculturel et être la candidature de l’Afrique (…) Notre position géographique est importante comme notre excellent timing de diffusion des matches. C’est une zone essentielle avec seize pays européens et neuf africains qualifiés. Il pourrait y avoir des audiences record. La FIFA en profiterait pour remplir ses obligations statutaires avec des coûts contrôlés et limités » a-t-il conclu.










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